Première question d’un auditeur pour Dany le Vert. D’entrée et dans le vif du sujet, le thème abordé n’est autre que le photovoltaïque. Comme une évidence. C’est le thème porteur de l’actualité, le nouveau bouc émissaire de la société, des gens bien respectueux des deniers publics. Maurice de Seine-et-Marne interpelle Daniel Cohn-Bendit sur cette gabegie avec salve de chiffres à l’appui. Une logorrhée anti-PV somme toute désormais habituelle avec en exergue le tarif d’achat qui est trente fois supérieur à son coût social.
Réponse argumentée du député européen : Vous avez oublié un chiffre, le chiffre de la dégradation climatique et ce que ça coûte de par le monde. Parce que ça, vous ne l’avez pas cité. Le problème aujourd’hui, c’est qu’il faut une révolution énergétique, c’est-à -dire de passer aux énergies renouvelables et ça coûte. Tout passage coûte cher, c’est vrai, mais c’est investir pour l’avenir.
Il poursuit: En France, on cache derrière le nucléaire, le prix du nucléaire. Vous ne m’avez pas cité le prix du démantèlement des centrales nucléaires, vous ne m’avez pas cité le prix aujourd’hui du stockage des déchets du nucléaire. Vous ne m’avez pas cité ces prix parce que personne ne sait comment stocker. Vous allez les mettre où ? Derrière l’Oural ou dans le désert de Gobi, où vous allez avoir besoin de dictateurs pour protéger vos déchets, nos déchets. Arrêtez ces calculs, c’est du mauvais marché. Si vous êtes comptable comme cela, on va à la dérive.
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