On se souvient des critiques qui avaient été formulées par les représentants des PME, lors de la publication des précédents appels d’offres. En effet, pour être éligibles les candidats devaient justifier d’un accord bancaire de financement de leurs projets.
Si cette condition ne posait pas de problème aux grands groupes et autres fonds d’investissement, elle éliminait de fait la plupart des PME, incapables de convaincre les banques de délivrer le précieux sésame.
L’administration, pensait, avec cette « garantie financière », éviter la vente de projets sélectionnés, or il s’avère que bon nombre de projets lauréats aux derniers appels d’offres ont changé de main permettant aux fonds d’investissement de réaliser de confortables plus-values.
Le gouvernement semble avoir entendu le syndicat Enerplan et au-delà les représentants des PME, puisque cette condition financière ne serait plus prise en compte dans l’appréciation d’un projet. Ce n’est qu’une fois sélectionné que l’entreprise devra dans un délai d’un mois produire l’accord de financement, faute de quoi le projet sera éliminé et remplacé par un autre projet en liste d’attente.
Cette disposition devrait rétablir les chances des PME lors des prochains appels d’offres; PME qui on le sait sont moins enclines que les grands groupes à aller chercher de la main d’Å“uvre au-delà de nos frontières, au moment même où l’emploi est érigé en grande cause nationale