L’information a filtré de quelques milieux autorisés. Jean-Louis Bal, l’actuel Directeur des Energies Renouvelables, des Réseaux et des Marchés Energétiques à l’Ademe, serait candidat à la présidence du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) afin de pallier le départ d’André Antolini au mois de novembre prochain. Par son expertise du secteur et son engagement, cet ingénieur de formation, fin diplomate, apparaît comme le candidat consensuel par excellence. Sa conditature est annoncée alors que les filières éolienne et solaire photovoltaïque sont dans le collimateur du gouvernement, loin des espoirs portés par le Grenelle.
A 62 ans, Jean-Louis Bal se lance donc un ultime défi à la mesure sa belle carrière. Lorsqu’il sort en 1971 de l’Université de Louvain (Belgique) avec son diplôme d’Ingénieur Civil Electricien en poche, il part enseigner les mathématiques et la physique/chimie au lycée de Khenchela (Algérie). Il poursuivra son périple africain en coopération à Kinshasa au Zaïre en tant que professeur d’électronique. En 1976, il créée la société IDE de fabrication de collecteurs solaires thermiques et de modules photovoltaïques (encapsulation). Il reviendra beaucoup en Afrique pour solariser des sites isolés et des dispensaires. De 1985 à 1992, il devient ditrecteur commercial régional de CHRONAR-FRANCE aujourd’hui NAPS-France, fabricant de modules photovoltaïques avant de rejoindre l’Ademe en 1995 en tant que chef du programme prioritaire Energies Renouvelables. Il ne quittera plus l’Ademe ni le secteur des énergies renouvelables, une passion dont il a fait sa carrière. Autant dire que sa candidature à la présidence du SER est plus que légitime.
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