Cela ne s’invente pas. Laurent Loiseau, au patronyme prédestiné, est un éleveur de volailles reproductrices à La Tessouale dans le Maine et Loire. Dès 2009, il décide de diversifier son activité en installant une centrale solaire en intégration sur les hangars qui accueillent ses poules pour un coût de 170 000 euros (140 000 euros avec les subventions). Le tarif d’achat s’élève à 60 ctes d’€ le kWh. De quoi se sortir un complément de revenus intéressant !
L’éleveur de poules est donc aussi devenu énergiculteur, selon le néologisme consacré. Et le terme n’est pas galvaudé. Laurent Loiseau croit en l’énergie solaire et veut aller plus loin encore. Son entreprise de poules reproductrices est gourmande en électricité avec une facture de 1800 euros mensuels lissés sur l’année et des pointes estivales pour rafraîchir et ventiler ses bâtiments. L’éleveur du Maine et Loire a donc fait le choix d’installer une centrale solaire en autoproduction/autoconsommation en surimposition pour seulement 34 000 euros pour quasiment la même puissance installée. La pertinence et la nouvelle opportunité de l’autoconsommation s’explique par cette baisse faramineuse des prix mais aussi par l’absence de procédure de raccordement.
Les banques ont joué le jeu sans problème au vu du faible montant engagé et du temps de retour sur investissement assez rapide. Pour Laurent Loiseau, pas de doute, l’autoproduction/autoconsommation photovoltaïque est une solution et une bonne alternative à l’augmentation des coûts énergétiques avec à la clé un impact carbone positif qui va dans le bons écologique.
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