A l’heure de la consolidation du secteur photovoltaïque, d’aucuns évoquent le rapprochement de la société héraultaise Urbasolar avec de grands groupes énergéticiens. Des rumeurs récurrentes. « Pour l’heure, nous n’avons aucun contact avec qui que ce soit. Nous poursuivons avec sérénité notre développement tout en y donnant du sens » confirme Arnaud Mine, le CEO de l’entreprise. Urbasolar poursuit sa croissance rentable avec 84.5millions d’€ de chiffre d’affaires, soit 18% de croissance, et 16,3 millions d’€ d’EBITDA réalisés au 30 avril 2017 sur ses activités de développement de projets, construction de centrales photovoltaïques, maintenance des parcs et production d’électricité. Le bilan est sain, l’endettement maîtrisé. Le groupe qui compte 30 millions d’€ de fonds propres est en ligne avec les objectifs affichés début 2015 de doublement de l’activité à 3 ans, soit 100 M€ de chiffres d’affaires en 2018.
Régulier dans ses succès aux appels d’offres gouvernementaux depuis 2014, le groupe renforce sa position de leader et d’expert dans le secteur du photovoltaïque. Ses récents résultats en France et dans les ZNI (zones non interconnectées) le confirment, avec plus de 100 MW remportés depuis début 2017 et de nombreux projets lauréats à chacune des sessions sur des ombrières de parking, des centrales au sol, des bâtiments ou encore des serres photovoltaïques. Sa part de marché des raccordements de centrales de grandes puissances conforte son leadership avec 19,6% de la puissance photovoltaïque raccordée en France en 2016, et 17.2% au 1er semestre 2017 [Source Enedis].
Urbasolar dispose par ailleurs d’un carnet de commandes sécurisées de plus de 2 ans d’activité (avec des projets détenteurs d’un tarif du kilowatt heure) et d’un portefeuille de projets de plus de 700 MW en France et à l’International. Sur ces fondamentaux solides, le groupe Urbasolar prévoit d’accélérer sa croissance dans le cadre de son plan 2020, croissance qui concerne tous ses segments d’activité en France et à l’international. « Nous continuons de faire ce que nous savons faire » conclut Arnaud Mine.
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