En France à l’heure actuelle, le gros du business photovoltaïque est réalisé par les grands appels d’offres gouvernementaux. Avec un juge de paix pour les acteurs des modules : le bilan carbone. Justement, après de long mois de travail, l’entreprise globale Trina Solar qui était un peu exclu du jeu revient en force sur ce segment de marché et se tient prêt à battre la campagne. Avec un excellent bilan carbone en bandoulière !
Qu’on se le dise, le process pour atteindre un bon bilan carbone pour des modules photovoltaïques relève du secret de fabrication bien gardé. Et ce ne sont pas les équipes de Trina Solar qui sont brillamment parvenues à obtenir une empreinte carbone la plus basse possible avec à la clé l’éligibilité aux appels d’offres CRE3 et CRE4, AOS et autoconsommation qui lèveront le voile sur la méthode employée. Tout ce que l’on sait, c’est que l’obtention du Graal, après un audit à niveau d’exigence élevé, demande un énorme travail de fond et un fort investissement.
Un travail considérable de sourcing
« Jean-Philippe Petit, notre directeur commercial France, a réalisé un job remarquable qui lui a demandé beaucoup de temps et d’énergie. Optimiser un bilan carbone représente un travail considérable de sourcing autour de partenaires européens et sur l’ensemble de la chaîne de valeurs. Aujourd’hui, nous nous situons parmi les meilleurs sur le plan européen » souligne Jan Jacob Boomwichers, directeur des ventes Europe pour Trina Solar, qui malgré la contrainte imposée, trouve cohérente cette notion de bilan de carbone. « Elle a son intelligence. Limiter les émissions de gaz à effet de serre dans notre secteur ne peut être que bénéfique ».Trina Solar a autant investi dans sa quête d’un bon bilan carbone car le groupe cible à nouveau le marché français largement régi par les appels d’offres qui en fixent les volumes (1,5 GW pendant trois ans). Et le groupe chinois (6,5 GW de capacité de production), qui est désormais une entreprise globale implantée dans plus de vingt pays et qui fabrique ses modules dans de nombreux pays d’Asie, a su séduire les opérateurs français. Les modules Trina Solar apparaîtraient ainsi dans de nombreux dossiers du CRE4 et pour des puissances significatives ainsi que dans de nombreux projets du CRE3 pour venir en appui des professionnels en manque de solution de modules à bas bilan carbone. « La nouvelle offre de Trina Solar est un signe extrêmement fort que nous donnons à nos partenaires en France pour répondre à leurs demandes de modules à bilan carbone, fabriqués par une entreprise qui les rassure en terme de bancabilité et viabilité sur le long terme. Elle vient valider la pertinence de nos produits, et notre volonté de nous adapter en permanence aux règles définies par chaque pays où nous sommes présents » confirme Gonzalo de la Viña, Managing Director chez Trina Solar Europe MBU. Petit détail et non des moindres pour les partenaires, l’entreprise a été désignée comme la plus banquable au monde selon Bloomberg New Energy Finance (BNEF) en 2016.
R&D et innovations
Au-delà du bilan carbone, la dynamique de Trina Solar se retrouve également dans une politique de R&D très ambitieuse. Et notamment avec la nouvelle technologie PERC de l’entreprise intégrée aux cellules en série à travers le moduleHoney M Plus. Au cÅ“ur de ce module, Trina Solar a intégré plusieurs technologies innovantes, comme des wafers de qualité, la passivation de la surface arrière avec de nouvelles couches diélectriques, et une bien meilleure captation de la lumière grâce à un taux de réflexion plus élevé, qui se traduit par une nette amélioration de l’efficience et une puissance de sortie allant jusqu’à 305Wp. L’innovation technologique joue un rôle clé dans l’abaissement du coût du PV grâce à l’augmentation de l’efficience. Environ 150 ingénieurs, scientifiques et chercheurs travaillent activement au sein du State Key Laboratory pour atteindre de nouvelles avancées technologiques comme sur le module double glace Duomax, le produit le plus durable de l’entreprise. Il permet la réduction des microfissures et de la déformation, supporte de lourdes charges neigeuses et des pressions de vent élevées, et il affiche un PID quasiment nul grâce à l’absence de cadre au niveau de son design. Duomax inclut une garantie de 30 ans sur la puissance linéaire et il est certifié 1500V, ce qui permet une réduction significative du BOS et du LCoE. Le premier projet intégrant du 1500V en France a été conduit tout récemment par EDF EN pour la centrale de Fos Sur Mer (Bouches du Rhône) et plus de 45 000 panneaux Duomax Trina Solar y sont intégrés. Sans oublier les solutions de stockage résidentiel ou industriel sur lesquelles travaille Trina Best, la société sÅ“ur en Allemagne. « Qu’on se le dise, avec notre présence forte lors de BePositive à Lyon, nous voulons montrer que Trina Solar est bien de retour sur le marché français. Avec de solides arguments techniques, environnementaux et éthiques en tant que membre fondateur de PVCycle » conclut Jan Jacob Boomwichers.
Encadré
Trina Solar, une démarche volontaire de sortie des accords européens
Il faut rappeler que Trina Solar est la première firme d’origine chinoise à être sortie volontairement des accords européens et à ne pas être soumis aux prix planchers. L’entreprise qui fabrique dans de nombreux pays d’Asie hors Chine, affiche des prix de marché compétitifs tout en étant raisonnables loin de tout dumping. « Nous sommes une entreprise qui gagne de l’argent avec des marges nettes et brutes positives. Trina Solar s’appuie sur une stratégie et des actions très respectueuses de la RSE sur le long terme » confirme Jan Jacob Boomwichers.
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