Alors qu’un sondage d’opinion mené par LH2, sur le point de paraître, confirme que l’énergie solaire photovoltaïque, talonnée par l’énergie éolienne, est l’énergie préférée des Français, le SER a mené une enquête sur les conséquences du projet de décret suspendant l’obligation d’achat. Il en ressort que plus de 350 MW en cours de construction ou engagés (matériels commandés, acomptes payés aux fournisseurs) vont être définitivement arrêtés, pour un investissement de plus d’1,5 milliard d’euros, plaçant leurs opérateurs en situation de défaillance, si le projet de décret est maintenu en l’état. C’est, dans l’immédiat, une centaine d’entreprises qui est ainsi menacée et, d’ores et déjà , plusieurs milliers d’emplois.
Les professionnels de l’énergie photovoltaïque, regroupés au sein de SER-SOLER, élaborent les amendements que le SER défendra au cours du prochain Conseil Supérieur de l’Energie, le 9 décembre prochain. Le Syndicat des énergies renouvelables souligne que « les dispositions du projet de décret reviennent sur des engagements de l’Etat auprès d’opérateurs qui ont mobilisé leurs ressources pour réaliser leurs projets. La rétroactivité de ces dispositions met en péril la plupart des opérateurs qui ont lancé leurs chantiers ou qui sont sur le point de le faire. »
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