Ségolène Royal salue l'Alliance Solaire Internationale et annonce les résultats des AO pour « dans quelques jours »

A l’occasion de l’ouverture de la COP21, le Premier Ministre indien, Narendra Modi, a lancé avec le président François Hollande la constitution de l’alliance solaire internationale (International Solar Alliance). Dans l’optique d’une coopération Nord Sud pour le déploiement des énergies renouvelables !

29 Chefs d’Etat et de gouvernement et 16 ministres ou chefs de délégation, dont Ségolène
Royal, chef de la délégation française, étaient présents pour participer à cette initiative,
visant à développer les coopérations entre Etats sur l’offre et la demande d’énergie solaire.
Des chefs d’entreprises du monde entier étaient également présents, prêts à s’engager dans le développement de projets solaires à coûts maîtrisés dans les pays situés entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Ils sont regroupés au sein du collectif Terrawatt.

Les principaux objectifs de l’Alliance sont :

- de réduire le coût du solaire pour donner accès à tous à cette énergie renouvelable, potentiellement abondante dans les pays du Sud, et permettant à ceux-ci de se développer de manière indépendante, décentralisée et sans recourir aux énergies fossiles.
- de développer de nouveaux marchés pour le solaire pour les membres de l’Alliance en créant des opportunités supplémentaires de projets et d’application pour les entreprises du secteur.

L’Inde s’engage ainsi résolument dans la lutte contre le changement climatique. Elle s’est fixée au printemps dernier un objectif national de 100 Gigawatts solaire d’ici 2022. Ségolène Royal, chef de la délégation française, salue cette initiative qui répond aux priorités que s’est fixée la France, au niveau national et international :

- elle favorise le transfert de technologies propres vers les pays émergents et en développement, pour que leur dynamisme économique profite directement des innovations bas-carbone ;
- elle facilite l’accès à l’électricité des pays du Sud, notamment en Afrique, très représentée dans l’Alliance, où il s’agit d’un enjeu majeur pour améliorer la santé, l’emploi et l’éducation;
- elle ouvre les marchés de l’énergie solaire et permet d’en faire baisser les coûts pour tous les usagers ;
- elle permet de valoriser les acteurs français du solaire, qui disposent d’un savoir-faire reconnu (Engie avec Solaire Direct, Total avec Sunpower, Silia, Urbasolar,
DualSun, INES) et de participer à la création d’emplois en France pour la croissance verte.

L’Agence internationale de l’énergie évalue, pour la seule énergie solaire, à plus de 1200 milliards de dollars les investissements nécessaires d’ici 2030. L’Alliance solaire vise à apporter une réponse efficace, pour attirer ces investissements au coût le plus faible. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale en 2030, et à 40% la part des renouvelables dans la production d’électricité. Pour atteindre ces objectifs, les appels d’offres pour les installations photovoltaïques sont élargis et simplifiés.

Les résultats de 2 appels d’offres seront annoncés dans quelques jours :

- pour les installations sur bâtiment entre 100 et 250 kWc : 160MW, avec un lot dédié aux installations agricoles.
- pour les installations sur très grandes toitures au-delà de 250 kWc et les centrales au sol (plus de 2 500 m² de panneaux) : 800 MW, ce volume a été doublé durant l’été 2015.
Plus d’infos…

Cet article est publié dans Actualités. Ajouter aux favoris.

Les commentaires sont fermés