Ségolène Royal vient de lancer un nouvel appel d’offres tri-annuel pour installations en «autoconsommation » pour un volume total de 450 MW. A l’instar du premier appel d’offres « autoconsommation » lancé en août 2016, cet appel d’offres est ouvert aux consommateurs des secteurs industriels, tertiaires et agricoles, en particulier aux centres commerciaux, acteurs économiques pour lesquels l’autoconsommation peut apporter les bénéfices les plus importants.
L’appel d’offres porte sur des installations de 100 à 500 kW, toutes les technologies renouvelables étant admises (solaire, petite-hydro, moulins, etc.). Le volume total alloué de 450 MW est réparti en neuf tranches de candidature de 50 MW chacune, soit trois périodes de candidature par an. Les lauréats, qui pourront comme tout producteur d’énergie consommer eux-mêmes l’électricité qu’ils produisent ou la valoriser auprès de tiers, recevront de plus une prime. La valeur de cette prime sera d’autant plus élevée que la part d’électricité autoconsommée sera importante et que la conception de l’installation permettra une bonne intégration au réseau électrique.
Une majoration tarifaire est accordée aux installations financées selon des modes participatifs, véritables leviers innovants et mobilisateurs pour la transition énergétique. La première période de candidature à l’appel d’offres se clôturera en septembre prochain.
Lancement du premier appel d’offres pour installations solaires innovantes
Parallèlement, Ségolène Royal publie un appel d’offres pour 210 MW de nouvelles installations solaires innovantes, réparties en trois tranches de candidature de 70 MW pour encourager notamment la route solaire et l’agrivoltaïsme.
Le volume de l’appel d’offres est réparti selon quatre familles d’innovation, afin de garantir une compétitivité équitable pour chaque type d’innovation :
les innovations de composants, dont la route solaire, les modules innovants, les onduleurs avec fonctionnalités spécifiques ou les nouvelles technologies de cellules ;
les innovations portant sur le système électrique : architecture haute tension, système innovant de distribution d’énergie, etc. ;
les innovations liées à l’optimisation et à l’exploitation électrique de la centrale photovoltaïque : logiciel de monitoring couplés à des capteurs, outils de maintenance préventive, etc. ;
les installations permettant de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale (agrivoltaïsme).
Les projets seront sélectionnés sur un critère de compétitivité économique et sur la contribution à l’innovation de leur installation. Afin d’encourager la participation des citoyens et des territoires aux projets solaires, les projets financés selon des modes participatifs pourront bénéficier d’une majoration tarifaire. La première période de candidature à l’appel d’offres se clôturera en septembre prochain.