Mercredi 9 avril dernier à l’Assemblée Nationale, Odile Saugues, députée du Puy-de-Dôme, demande des précisions à la nouvelle ministre de l’écologie et de l’énergie Ségolène Royal au sujet de la loi sur la transition énergétique et de sa feuille de route.
Réponse de la ministre : « La lutte contre le changement climatique et donc la transition énergétique est non seulement une ardente obligation pour résister contre les gaz à effet de serre et le réchauffement planétaire mais aussi pour limiter l’épuisement de nos ressources naturelles. Mais c’est surtout une formidable chance, un formidable défi qui peut apporter à notre pays non seulement un potentiel considérable de création d’activité et d’emploi mais aussi du bien-être lié au question de la santé et lié au gain de pouvoir d’achat par exemple dans les économies d’énergie. La feuille de route que vous demandez est claire. Elle a été fixée par le président de la République dans les deux conférences environnementales et par le premier ministre dans sa déclaration de politique générale. C’est une de nos priorités. Elle est claire donc. Elle consiste à accélérer et mettre en mouvement les territoires où vous êtes élus et surtout à préparer le projet de loi sur la transition énergétique sur lequel vous aurez à débattre. Il y a donc quatre grands chantiers qui sont devant nous. D’abord l’accélération de la rénovation thermique des bâtiments puisque nous devons rénover 500 000 bâtiments avant 2017. C’est une opportunité formidable pour le filière bâtiment et nous allons accélérer ce chantier. Le seconde, c’est les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Là aussi nos grands groupes industriels et nos PME sont particulièrement bien placés et nous pouvons ainsi renforcer la par des énergies renouvelables dans notre production énergétique. Le troisième chantier, c’est la mobilité propre avec le déploiement des bornes électriques et le dernier c’est celui de l’économie circulaire qui fait par exemple que les déchets doivent être des matières premières et apporter ainsi la valeur ajoutée pour faire de la France une des premières puissances écologiques d’Europe ».
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