Revue de presse : Pourquoi l’Occitanie est à la pointe du développement de l’énergie solaire sur News.dayfr

Le magazine en ligne News.dayfr propose un dossier sur le développement de l’énergie solaire en région Occitanie. Occitanie, terre d’électricité propre : le slogan ne serait pas usurpé s’il devait être porté comme un étendard d’une volonté commune, à commencer par la volonté politique. Les résultats sont flatteurs. D’autant que l’Occitanie était, l’an dernier, également la deuxième région de France en termes de croissance de son parc, avec 479 mégawatts (MW) installés. « L’Occitanie est l’une des régions les plus dynamiques en matière d’énergie photovoltaïque concède Jules Nyssen, président du SER. Le phénomène solaire est la chose la plus simple à développer ».

Le dossier fait aussi la part belle au pôle de compétitivité Derbi. Sa création, en 2005 à Perpignan, peut être considérée comme le point de départ de l’aventure des énergies renouvelables dans la région, et notamment celle du photovoltaïque. Le pôle rassemble des laboratoires de recherche et des entreprises, avec le soutien des pouvoirs publics. « Derbi s’est appuyé sur l’avènement des nouvelles énergies solaires, commente André Joffre, son président. C’était juste avant que l’administration ne prenne la décision d’injecter de l’électricité d’origine photovoltaïque dans les réseaux, avec mise en place en lieu et place de rémunération ».

Pour André Joffre, la force de l’Occitanie, c’est d’abord « une grande disponibilité des terres, notamment agricoles avec beaucoup de friches issues de l’arrachage ». C’est évidemment le soleil : « nous avons ici 30 % de production en plus avec la même installation qu’en région parisienne ». Et enfin, il existe tout un écosystème d’entreprises et d’innovation. « EDF Renouvelables est à Béziers et Engie Green est à Montpellier, sans oublier les nombreuses écoles d’ingénieurs. » Mais le must, c’est « la seule école d’ingénieurs sur les énergies renouvelables, à Perpignan », fruit d’une association entre l’université catalane et l’Insa de Toulouse. L’enjeu est de taille : « on estime que l’Occitanie aura besoin, d’ici 2030, de 50 000 emplois dans ce domaine ». news.dayfr.com/entreprise/3875200.html

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