SER SOLER salue la publication, aujourd’hui, de l’appel d’offres pour les installations solaires photovoltaïques dont la puissance est supérieure à 250 kW, pour un volume global de 400 MW répartis en trois familles 150 MW sur bâtiments, 50 MW en ombrières de parking et 200 MW au sol. Le nouvel appel d’offres reprend dans son cahier des charges, des critères préexistants dans les appels d’offres précédents, notamment les exigences de certification de qualité pour les fabricants d’onduleurs et de panneaux et pour les entreprises qui construiront les installations.
Il contient, par ailleurs, des évolutions notables portant sur :
la méthode d’évaluation carbone simplifiée, qui repose sur les mix énergétiques des pays dans lesquels sont fabriqués les panneaux solaires et qui est de nature à favoriser l’installation de panneaux à faible impact environnemental
les critères de R&D et d’innovation, pouvant s’appliquer à toutes les phases des projets, depuis les composants et la conception jusqu’à l’exploitation-maintenance des systèmes
la valorisation, à partir de critères prédéfinis, de l’intégration environnementale des projets de centrales au sol, implantées en priorité sur des sites pollués, friches industrielles ou autres terrains recensés dans les Plans de Prévention des Risques.
Enfin, le prix en €/MWh des projets reste un aspect essentiel de sélection. Ces évolutions sont de nature à permettre la sélection des projets les plus performants du point de vue du contenu carbone, de l’innovation et de la valorisation des sites inutilisables pour d’autres usages, dans des conditions économiques maîtrisées pour la collectivité. « Même si toutes nos demandes n’ont pu être prises en compte, la concertation entre les professionnels et l’Administration a été fructueuse. Elle a permis d’aboutir à un cahier des charges équilibré, plus simple et plus lisible que les précédents. Il doit permettre l’émergence de projets exemplaires, représentatifs d’un savoir-faire exportable. Néanmoins, la parution de cet appel d’offres ayant pris du retard, la profession rappelle l’importance d’en lancer un nouveau dès juin prochain afin de soutenir l’outil productif de notre filière » déclarent Jean-Louis Bal et Arnaud Mine, respectivement Président du SER et Président de SER SOLER.
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