Les premiers résultats du projet RIDER démontrent qu’une gestion dynamique et globale des énergies (électriques et thermiques) associée à l’utilisation des Technologies de l’Information permet une réduction de 30% à 40% de la consommation énergétique d’un groupe de bâtiments. L’ensemble des partenaires du projet RIDER (« Réseau et Inter connectivité Des Energies classiques et Renouvelables ») ont présenté mardi 24 avril les résultats de la première expérimentation du projet de R&D initialisé en avril 2009, sous l’impulsion du pôle de compétitivité DERBI Développement des Energies Renouvelables dans le Bâtiment et l’Industrie.
Ce projet, financé par le Fond Unique Interministériel (FUI), cofinancé par la région Languedoc Roussillon, mené par un consortium d’Universités et d’Industriels (IBM, Cofely GDF SUEZ, EDF, Pyrescom, Coronis, l’Université de Montpellier II, le CNRS) et labellisé par le pôle DERBI a pour objectif de développer un système d’information innovant, permettant d’optimiser l’efficacité énergétique d’un groupe de bâtiments ou d’un quartier.
Dans le cadre de ce projet, de nouvelles méthodes de traitement de données ont été réunies au sein d’un système qui intègre plusieurs modules, complémentaires et indissociables :
modules informatiques, permettant la capture et le traitement en temps réel des informations nécessaires à piloter et optimiser l’ensemble du système considéré
modules énergétiques (électriques et thermiques), permettant de récupérer et d’aiguiller les bonnes quantités d’énergies au bon endroit, au bon moment
modules d’infrastructures au sein desquels s’effectueront les échanges énergétiques (électriques et thermiques), entre sources qui peuvent être bien sûr renouvelables et consommateurs d’énergies.
modules prenant en compte l’influence des comportements humains sur les consommations énergétiques.
Le système sera testé sur 3 sites pilotes : à Montpellier dans le Green Data Center d’IBM (pilote dont les résultats sont présentés ce jour) puis dans le bâtiment Capdeville utilisé par les services de la région Languedoc Roussillon et enfin dans le théâtre de l’Archipel à Perpignan. Les deux derniers sites intégreront un nombre plus important de bâtiments et une plus grande variété de sources d’énergies, permettant ainsi une validation du modèle dans des environnements de plus en plus complexes.
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