La COP 26 de Glasgow s’est terminée le 12 novembre dernier. Ne soyons pas trop pessimistes, d’importantes décisions ont été prises, à l’instar de la déclaration conjointe des Etats-Unis et de la Chine (les deux plus gros pollueurs mondiaux) « sur le renforcement de l’action climatique ». Une coopération salutaire à l’heure où notre planète se trouve dans une situation dramatique. Mais pour France Nature Environnement, des mesures plus fortes en faveur des énergies renouvelables, doivent être prises urgemment. Objectif : mettre fin aux énergies fossiles, miser sur les énergies renouvelables !
A chaque COP, le constat est le même : la production d’énergies fossiles est la contribution la plus importante aux émissions de gaz à effet de serre depuis plus de 200 ans. L’abandon de toutes les énergies fossiles doit se faire immédiatement, et en ce sens nous saluons l’annonce de la ministre de la transition écologique, vendredi, qui prévoit la fin des financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles d’ici fin 2022. Nous veillerons à ce que cette annonce soit suivie d’un véritable plan d’actions et qu’elle ne soit pas l’opportunité de justifier la construction de nouveaux EPR ou SMR.
« Si le nucléaire paraît offrir une solution décarbonée, il est totalement incompatible avec les Objectifs de développement durables (ODD) instaurés par les Nations unies. En revanche toutes les filières d’énergies renouvelables (EnR) sont matures : leur mise en œuvre peut se faire beaucoup plus rapidement que des centrales nucléaires, les EnR ne requièrent pas des technologies sophistiquées et les coûts de production sont compétitifs. Contrairement aux énergies fossiles dont les stocks sont gérés par quelques Etats, le soleil et le vent sont disponibles sur l’ensemble de la planète. La mise en œuvre des énergies renouvelables doit donc être favorisée à grande échelle », affirme Michel Dubromel, pilote du réseau Energie au sein de France Nature Environnement.