De six PME, le collectif créé en décembre dernier est passé aujourd’hui à 50 entreprises de tout le Grand ouest. La conséquence de l’inquiétude de toute une filière face au revirement brutal de l’Etat sur le développement du solaire en France. D’une seule voix, le collectif dénonce l’inertie de l’Etat devant la mise en péril de la filière et se dit prêt à prendre des mesures offensives. Le collectif, qui représente à lui seul 1000 emplois dans le grand ouest, est déterminé à agir pour sauver ses PME.
« Le projet du gouvernement doit être revu. Sans une adaptation du décret, ce sont des milliers d’emplois qui auront disparu d’ici juin 2011.» assure Emmanuel Pousset, dirigeant de Solewa et l’un des porte-paroles de SOL OUEST. Le collectif rappelle que deux mesures d’urgence s’imposent pour permettre aux PME de poursuivre leur activité :
- Que les projets inférieurs à 250 kWc annulés par le décret soient restitués : ils ne sont pas spéculatifs et réalisés parn des PME locales pour des clients locaux.
-Que les tarifs d’achat soient régionalisés, afin d’éviter la migration vers le Sud de la filière : les Energies Renouvelables doivent être produites en local pour des besoins locaux.
Le collectif est composé d’un tissu de PME locales et régionales qui ont largement contribué au déploiement du Grenelle de l’environnement par une croissance maîtrisée, le souci de pérenniser les emplois créés et le choix de ne pas utiliser du matériel asiatique. Le collectif entend défendre les intérêts de ces entreprises, impliquées dans la protection de leurs emplois et de l’économie régionale. Sans un mouvement del’Etat, le collectif est prêt à se faire entendre par des démarches fortes. Un collectif déterminé !