Parmi les mesures envisagées au sein de son « Plan Soleil » par Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, le « doublement des volumes d’appels d’offres pour l’agrivoltaïsme, qui permet une synergie entre production solaire et production agricole, grâce à un pilotage dynamique des panneaux solaires sur des serres solaires » ne devrait pas manquer de trouver un écho positif dans le monde agricole. La mise en avant du pilotage dynamique des panneaux comme critère de qualification d’une solution agrivoltaïque confirme en effet, le principe selon lequel l’agrivoltaïsme est une solution qui permet de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale, et non l’inverse.
Ne pas sacrifier l’agriculture
Le gouvernement affirme, sans ambiguïté, sa volonté de ne pas sacrifier l’agriculture aux besoins croissants d’espaces fonciers induits par ledéveloppement de l’énergie solaire. Cette position rejoint les solutions développées depuis 10 ans par Sun’R, lesquelles permettent de piloter en temps réel la lumière, et les panneaux solaires, en fonction prioritairement des besoins des plantes. Antoine Nogier, président de Sun’R, se réjouit du doublement des volumes d’appels d’offres dédiés à l’agrivoltaïsme. « Ce doublement matérialise la volonté de concilier un développement harmonieux de l’agriculture et de l’énergie solaire, ainsi qu’une prise de conscience des enjeux auxquels celles-ci sont aujourd’hui confrontées : adaptation aux changements climatiques pour la première et raréfaction des espaces fonciers disponibles pour la seconde. Il faut cependant souhaiter que cette augmentation des volumes annoncés pour l’agrivoltaïsme ne constitue que le premier pas d’une ambition plus large » confie-t-il.
Face aux objectifs affichés par les grands acteurs de l’énergie (Engie, EDF, TOTAL) lors du GT solaire, soit près de 100 GWc déployés dans les 20 ans (12 fois plus qu’aujourd’hui), il ne fait nul doute que les mises à dispositions d’espaces au sol, sous forme d’ombrières ou de toitures, telles qu’annoncées par les grands de la distribution (Leclerc, Système U, les Mousquetaires, Auchan, Carrefour, Casino), ou encore la SNCF et le Ministère de l’Énergie, ne suffiront pas. La tentation sera grande pour les producteurs d’énergie solaire de chercher à occuper du foncier agricole ou forestier au détriment de l’agriculture et de la biodiversité. Ne voit-on pas déjà des giga projets de 1GWc ou davantage, situés sur des terres agricoles, en train d’être lentement reconverties sous l’impulsion de développeurs peu attentifs ?
L’objectif de Sun’Agri, la solution agrivoltaïque que développe Sun’R, est de rendre possible la réalisation d’une transition énergétique totale, sans conflit d’usage et à moindre coût dont on note les points suivants :
- L’avantage économique. Actuellement moins chère que les ombrières de parking, elle sera probablement moins chère que les centrales au sol d’ici 5 à 8 ans,
- Le potentiel gigantesque, qui va bien au-delà de 100 GWc : le besoin d’adaptation aux changements climatiques est chaque année plus critique pour le sud de la France, et le sera demain pour la France entière,
- L’amélioration des revenus des agriculteurs, et la possibilité de répondre à l’énorme défi de demain : nourrir les 10 milliards d’habitants, faire face aux changements climatiques, et reconquérir les espaces agricoles.
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