Le SER se réjouit de voir les EnR accélérer la décarbonation du mix électrique français et européen, une dynamique à amplifier

Les volumes de production d’énergies renouvelables ont contribué à décarboner le mix électrique français en 2023. Une dynamique qui prouve l’apport significatif du développement des énergies renouvelables au bénéfice du climat et de l’économie française et européenne.

D’après les données publiées par RTE hier dans son Bilan électrique, la production des énergies renouvelables et de récupération électriques a atteint de nouveaux records en produisant 140,8 TWh : dans l’ordre, la production hydroélectrique a atteint 58,2 TWh – en hausse de 9,2 TWh (+18%), la production éolienne a atteint 50,7 TWh – en hausse de 12 TWh (+31%) et la production solaire a atteint 21,5 TWh – en hausse de 3 TWh (+16%). Le thermique renouvelable (biomasse & biogaz principalement) et les déchets ont, quant à eux, contribué à hauteur de 10,4 TWh.

 

Les énergies renouvelables ont ainsi représenté 31,6% de la consommation d’électricité métropolitaine (28,4% de la production d’électricité en incluant les exports). Cela a permis au mix électrique français de 2023 d’être le plus décarboné jamais enregistré avec 92,2% de la production électrique bas-carbone (en incluant l’électronucléaire) et une intensité carbone de 32 gCO2/kWh.

Un fort recul des énergies fossiles grâce notamment aux énergies renouvelables a ainsi été observé et a permis de diminuer de 46% les émissions de CO2 associées à la consommation électrique en France : 13 Mt de CO2 ont ainsi été évités en France, et bien davantage encore à l’étranger grâce aux exports décarbonés (-11 MT en Allemagne et -5 Mt en Italie), prouvant une nouvelle fois l’apport significatif du développement des énergies renouvelables françaises à la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre dans notre pays et en Europe.

 

« Ces bonnes performances sont le reflet de l’accélération des raccordements des énergies renouvelables, notamment avec les premiers parcs éoliens en mer en service et l’accélération des raccordements pour le solaire photovoltaïque qui dépassent désormais les 3 GW/an. Cette dynamique peut et doit être amplifiée en fixant des objectifs ambitieux dans la Stratégie française Energie-Climat (SFEC) afin que toutes les énergies renouvelables, électriques mais aussi non électriques, puissent jouer leur rôle dans la décarbonation de nos usages, au bénéfice de notre souveraineté énergétique et de notre économie », déclare Jules Nyssen, Président du Syndicat des énergies renouvelables.

 

Cet article est publié dans Actualités. Ajouter aux favoris.

Les commentaires sont fermés