Le groupe de travail « Quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?» a présenté son rapport devant le CNDTE, le 25 avril. Dans son introduction, le rapport précise que () « le groupe de travail s’est principalement concentré sur les politiques et mesures permettant de développer au mieux la production d’énergies renouvelables et de ses filières. »
Plus de 60 propositions ont reçu le soutien d’une majorité du groupe de travail. Certaines concernent l’ensemble des filières, comme la simplification des procédures administratives, le développement industriel, le soutien accru aux énergies renouvelables dans les DOM. D’autres s’appliquent à des filières spécifiques comme le doublement du Fonds Chaleur géré par l’ADEME ou la création d’un fonds de mobilisation de la biomasse, ou encore le relèvement de l’éligibilité au tarif pour les installations photovoltaïques jusqu’à 250 kW.
Le rapport souligne « qu’en premier lieu, il s’agit d’insuffler la dynamique nécessaire à l’atteinte des objectifs du paquet énergie climat à l’horizon 2020, qui nécessite encore un effort considérable pour développer la part des énergies renouvelables dans la consommation finale de 13,4 % fin 2011 à 23% en 2020. ». Pour le photovoltaïque, il est même proposé un nouvel objectif compris entre 15 0000 et 25 000 MW, contre 5 400 prévus aujourd’hui.
Le Syndicat des énergies renouvelables est satisfait des principales mesures proposées par le rapport, dont la plupart font consensus, et qui établit que les différentes sensibilités et forces économiques sont aujourd’hui d’accord pour développer les énergies renouvelables et les filières industrielles nécessaires.
De même, le SER se réjouit du rappel, par l’ensemble du groupe de travail, de l’obligation d’atteindre l’objectif 2020. En effet, même s’il est indispensable de définir des objectifs au-delà de cet horizon sur la part des énergies renouvelables dans notre bouquet énergétique, « il est de première urgence d’être au rendez-vous 2020. Cette date constitue une étape essentielle. Il faut, qu’à cet horizon, la France ait développé des filières industrielles suffisamment fortes, pourvoyeuses d’emplois et de croissance pour que les entreprises présentes sur son territoire soient en mesure de répondre à de nouveaux objectifs plus ambitieux. C’est à ces conditions que ces nouvelles formes d’énergie permettront à notre pays et à nos concitoyens de profiter de tous leurs atouts environnementaux, mais aussi sociaux et économiques », rappelle Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables. Le SER sera, par ailleurs, vigilant sur la trajectoire que le CNDTE arrêtera en matière d’énergies renouvelables.
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