Le N 8 du journal du photovoltaïque vient de para®tre

L’atlas des grandes centrales photovoltaïques en France Cette 4e édition de l’atlas présente, région par région, la photographie la plus fidèle du parc photovoltaïque français. Au vu du nombre d’installations, seuls les systèmes supérieurs ou égaux à 750 kWc ont été répertoriés. Intégrées au bâti, en surimposition ou au sol, 329 centrales déjà en service ou en attente de raccordement ont été recensées au 30 septembre 2012, pour une puissance cumulée de 1 323,64 MWc. Les champions de la puissance raccordée sont les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, qui représentent à elles seules près de la moitié du parc de la métropole. Pour les DOM-COM, la Réunion s’illustre particulièrement avec ses 135 MWc. Une estimation de la puissance installée globale des centrales mises en service ou en attente de raccordement comprises entre 100 et 749 kWc sera publiée dans Systèmes Solaires, Le Journal des Énergies Renouvelables n°212 à paraître en décembre prochain.

Analyse détaillée du photovoltaïque France Avec 1 753 MWc de puissance supplémentaire connectée au réseau en 2011, le volume de raccordement a augmenté de 110 % par rapport à 2010. Un paradoxe pour la filière et des bons chiffres dus essentiellement à la vente de systèmes avant la mise en place du moratoire en 2010. Depuis cette date, les carnets de commande des acteurs du photovoltaïque se vident. Bien que le moratoire ne concerne pas les particuliers, la situation reste très préoccupante. Selon un rapport publié par Observ’ER en septembre 2012, les installations individuelles ont diminué de 60 % entre 2010 et 2011. Les raisons de ce désamour sont multiples : fin des aides de l’État et des régions, réduction des crédits d’impôts, baisse des tarifs d’achat sans oublier l’apparition d’entreprises peu scrupuleuses et autoproclamées photovoltaïciennes. Dans ce climat morose, les annonces du nouveau gouvernement réussiront-elles à remonter le moral de la filière ? Affaire à suivre

Où en sont les couches minces ? Apparues comme une révolution technologique il y a 20 ans, les couches minces se voyaient déjà supplanter le silicium cristallin. Réputées moins chères à fabriquer, et portant la promesse de rendements supérieurs, les technologies du silicium amorphe, du tellurure de cadmium et du cuivre-indium-sélénium représentent aujourd’hui à peine 10 % du marché. Malgré un fort potentiel, les couches minces peines à trouver leur place sur le marché, faute d’investissements. Parallèlement, d’autres technologies comme les cellules en hétérojonction développées par le CEA commence à s’affirmer avec des rendements dépassant les 20 %. La crise du photovoltaïque aidant, la technologie en couches minces est condamnée à briller ou a disparaître.
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