Les pages saumon du Figaro en date du mardi 28 septembre 2010 s’attardent sur le désengagement de l’Etat en ce qui concerne la filière photovoltaïque. En ligne de mire le rabot du crédit d’impôt aux particuliers qui devrait passer de 50 à 25% dès le 29 septembre 2010. Le Figaro n’emploie même plus le conditionnel : « Les particuliers sont touchés directement par la baisse de la déduction fiscale, de 50 à 25%, qui sera applicable dès demain, jour de la présentation du budget, confirme-t-on à Bercy ». Source à l’appui !
En sus du crédit d’impôt raboté, le Figaro appuie là où cela fait mal. Il rappelle certes le tarif de 0,58 euro/kWh pour les particuliers mais n’omet pas de de mentionner les inquiètudes des professionnels du solaire qui n’ont de cesse de dénoncer les nouvelles règles techniques, celles édictaient par le CEIAB, qui obligeraient les particuliers à vendre à 0,37 euro/kWh. De quoi faire trembler la filière !
Pour confirmer la thèse du désengagement de l’Etat, Le Figaro s’appuie sur une interview d’André Joffre, le vice-président d’Enerplan très actif depuis plus de trente ans dans le solaire, qui exprime son agacement : « Je suis révolté par une sucession de décisions qui empêchent les insvestisseurs d’avoir de la visibilité J’ai l’impression que l’on veut jeter le discrédit sur la filière au moment où elle décolle ». L’expert conclut par une note optimiste : « Le développement du solaire est inévitablenotamment avec la directive européenne qui oblige à construire des bâtiments à « énergie positive » dès 2018 pour le collectif et en 2020 pour l’habitat individuel, les panneaux solaires intégrés au bâti vont se banaliser ».