L’AREC Occitanie demande solennellement au gouvernement le report de la réforme des tarifs photovoltaïques

La réduction du soutien, avec effet rétroactif au 1er février 2025, aux centrales solaires en toiture et en ombrière d’une puissance inférieure à 500 kWc, autrement dit segment « S21 », décidée à la hâte par le gouvernement constitue une menace grave sur l’avenir de la filière photovoltaïque et les territoires d’Occitanie et, cela, à plus d’un titre :

 

Un préjudice pour l’ensemble de la filière photovoltaïque

 

Tout d’abord, 96% des installations raccordées en 2024 dans la région Occitanie appartiennent à ce segment S21. Une telle décision, si elle était confirmée en l’état, mettrait en péril les projets en cours et condamnerait l’avenir de ce secteur. Rappelons que les projets s’inscrivent dans un temps moyen de réalisation variant de 12 à 24 mois. Ainsi la diminution brutale du soutien public, sans mesures compensatoires, porte un coup sérieux à l’équilibre économique des projets et à la filière photovoltaïque en général.

 

Un recul pour les territoires d’Occitanie en transition

 

Cette décision aura, d’abord, un impact direct et défavorable sur les territoires d’Occitanie jusqu’ici à la pointe de la transition énergétique. Ainsi, les prévisions d’investissement, d’emploi seront brutalement stoppées dans tous les secteurs d’activité de notre économie régionale : agriculture, artisanat, petites et moyennes entreprises, communes rurales et urbaines.

De plus, elle éloignera les communes d’Occitanie et nos acteurs des énergies renouvelables, des objectifs initiaux de transition énergétique.

Enfin, elle sera en parfaite contradiction avec les déclarations gouvernementales sur la souveraineté énergétique de la France et de ses territoires.

 

L’AREC, acteur majeur de la transition énergétique en Occitanie demande solennellement le report de la réforme des tarifs S21 et le maintien pour une période transitoire du tarif S21

 

Le report de la réforme est un minimum vital pour éviter le pire à la filière photovoltaïque. Elle est aussi nécessaire pour ouvrir le dialogue entre les pouvoirs publics et les acteurs de la filière afin de déterminer ensemble des mesures transitoires et alternatives visant à accompagner les entreprises dans ce changement de tarification. « En décidant de réduire le soutien aux projets photovoltaïques, le gouvernement fait peser une menace sur l’ensemble de la filière nous privant à l’avenir des solutions énergétiques pour nos territoires, avec un impact direct sur les collectivités, les professions agricoles et artisanales mais également nos PME qui travaillent à la décarbonation des activités ainsi qu’à la réduction de leur facture énergétique. Je demande le report de cette réforme tout en invitant à ouvrir un dialogue avec les professionnels de la filière » souligne Christian Assaf, président AREC Occitanie.

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