Au cours d’un débat Enerpresse/BIP sur l’avenir du stockage, David Marchal, le directeur adjoint productions et énergies durables de l’Ademe, a annoncé la sortie d’une nouvelle étude sur les besoins français en la matière, à paraître début juillet. La dernière étude du genre datait de 2012. Cette réévaluation met en concurrence les différentes fonctions relatives aux smart grids, dont le stockage fait partie, et conclut qu’il faut développer celles-ci « de manière significative, soit à hauteur de près de 10 GM d’ici 2030 ».
Les batteries représenteraient quelques GW sur ce total. Une filière française pourrait se constituer autour de deux constructeurs hexagonaux : Bolloré et Saft. Dans la feuille de route fournie à l’occasion du plan Nouvelle France industrielle, l’objectif fixé pour cette filière à l’horizon 2023 s’élève à 1,5 GW, comme l’a rappelé Marion Perrin, vice-présidente de ThinkSmartgrids et directrice du service stockage et réseaux électriques au CEA-Ines.
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