Jean-Louis Bal présente le contrat de filière éco-industrie EnR et plébiscite un redémarrage des filières

Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables, a présenté le 9 octobre dernier à Messieurs Philippe Martin, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif, le contrat de filière éco-industrie Energies renouvelables, à l’occasion d’une réunion plénière du Comité Stratégique de Filières Éco-industries. Durant près d’un an, l’ensemble des acteurs des différentes filières des énergies renouvelables, ont travaillé, sous la responsabilité du Président du SER, à la rédaction de ce contrat de filière, qui s’articule autour de plusieurs actions.

Action 1 ; accompagner la transition énergétique par le développement de filières industrielles compétitives, progressivement indépendantes des soutiens publics
Action 2 ; renforcer la compétitivité de l’offre française sur les marchés internationaux
Action 3 ; un cadre réglementaire, fiscal tarifaire et de soutien visible et pérenne où la transition vers des mécanismes de marché est planifiée entre pouvoirs publics et organisations professionnelles
Action 4 ; une politique de soutien à l’offre grâce à l’innovation et la qualité
Action 5 ; Solidarité de filière/ relations grands groupes PME
Action 6 ; financement.

Lors de sa présentation, Jean-Louis Bal a rappelé que ce contrat de filière résume les engagements de la profession à l’égard de la collectivité nationale et ses attentes à l’égard de l’Etat concernant la politique énergétique et industrielle : « Nos engagements portent sur le développement de filières industrielles compétitives, qui se traduira par la création de 125 000 emplois supplémentaires en 2020. Ils portent également sur une évolution progressive des mécanismes de soutien vers des dispositifs compatibles avec le bon fonctionnement du marché, et une balance commerciale des équipements EnR positive à l’horizon 2020 ».

Pour atteindre ces objectifs, Jean-Louis Bal a insisté, une fois encore, sur la nécessité d’un cadre réglementaire, fiscal, tarifaire et de soutien visible, simplifié et pérenne et d’une transition vers des mécanismes de marché planifiée, établie en concertation entre les pouvoirs publics et les professionnels. Il a souligné que les engagements des professionnels ne pourront être tenus qu’à la condition d’un redémarrage immédiat du marché des énergies renouvelables**, sans lequel le combat pour le développement industriel et l’atteinte des objectifs 2020 en matière d’énergies renouvelables cessera, faute d’investisseurs et d’industriels.
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