Ingénieur Arts & Métiers, André Joffre travaille depuis plus de 35 ans dans le domaine des énergies renouvelables. PDG du bureau d’études Tecsol et Président du pôle de compétitivité Derbi (Développement des énergies renouvelables dans le bâtiment et l’industrie), ce passionné des énergies renouvelables apporte au quotidien son expertise en matière d’énergie solaire et s’est prêté au jeu des questions-réponses de DualSun.
André Joffre évoque la compétitivité de l’électricité photovoltaïque qui est celle qui progresse le plus vite aujourd’hui, au point que celle-ci fait jeu égal avec l’éolien, technique jugée naguère inaccessible. Il se projette et considère qu’à terme le prix d’une toiture solaire sera voisin de celui d’une toiture conventionnelle et dès lors le prix de l’électricité solaire sera voisin de zéro. « Autant dire que d’ici 20 ans, et certainement avant, tous les toits seront bleus et la plupart de nos concitoyens produiront eux-mêmes une partie de leur électricité ? » pronostique-t-il.
A la question : « quelle est la première chose qui vous vient à l’esprit avec l’expression « 2-en-1 » ? André répond du tac au tac : « Faire d’une pierre deux coups ». On a toujours recherché dans le domaine du solaire dans le bâtiment à faire jouer un double rôle aux équipements solaires. Ils ont souvent constitué l’enveloppe du bâtiment, la toiture, les parois verticales, les garde-corps de balcons le but étant de rechercher des économies de structure qui venaient s’ajouter à la production d’électricité. Dans le cas de DualSun, il faut prendre en compte une troisième fonction qui est la récupération d’énergie thermique provenant de la transformation du rayonnement lumineux en chaleur. De plus le module agit comme un échangeur sur l’air extérieur, qui peut être utilisé comme circuit primaire d’une pompe à chaleur. Ainsi, on aurait pu qualifier les modules DualSun de « 3-en-1 ».
Retrouvez cette interview…