En cette fin d’année 2020, la filière photovoltaïque française semble être la cible des pouvoirs publics avec la remise en cause des taris d’avant 2011 mais aussi avec la restriction du bénéfice de l’IFER réduit aux seuls projets lauréats depuis le 1er janvier 2020. Sur cette attaque précise, le recensement des projets effectués par les syndicats a permis de démontrer que les conditions supplémentaires risquaient d’avoir un impact important sur des centrales financées en 2020 qui devraient dès lors réviser ces modalités de financements, dans un contexte difficile.
Bonne nouvelle en ce deux novembre 2020. Le gouvernement annonce renoncer à durcir les règles de l’IFER, et il confirme que l’ensemble des projets mis en service après le 1er janvier 2021 seront éligibles à cet IFER réduit pour une durée de 20 années, comme cela a été voté en loi de finances l’an passé. « L’argumentation portée par Daniel Bour au nom d’Enerplan, grâce à la contribution de nombreux adhérents, a permis de faire reculer ce projet d’amendement » précise Enerplan. En attendant, la lutte se poursuit sur l’autre amendement de rétroactivité tarifaire, qui recèle d’autres enjeux…