Heliotrop lance officiellement la commercialisation de ses unités solaires pour centrales au sol, suite aux résultats positifs de la première unité CPV connectée au réseau en France. « Nous avons reçu plusieurs MW de commandes de démonstrateurs, en France et à l’étranger, des permis de construire sont déjà déposés», déclare avec enthousiasme Paul Bellavoine le directeur général. « Nous avons le privilège de travailler avec des développeurs de projets visionnaires qui misent sur les technologies innovantes et ont confiance dans les ingénieurs et industriels français de la filière HCPV® Heliotrop. Pour ces acteurs responsables, privilégier l’innovation et l’industrie française est également un moyen de pérenniser leur activité en évitant le recours massif à l’importation de technologies. »
Heliotrop maîtrise la très haute concentration à l’équivalent de 1 024 Soleils. La technologie CPV est identifiée comme la plus prometteuse pour les centrales au sol en zones ensoleillées, selon les analystes de l’EPIA (European Photovoltaic Industry Association) et GreenTech Media, avec un marché de plusieurs GW annuels (plusieurs milliards d’euros) dépassant 12 GW/an en 2020 (selon GTM). L’amélioration annuelle des performances est trois fois plus élevée pour le HCPV que pour les technologies traditionnelles (+1,5%/an par an vs. +0,5%/an pour les technologies traditionnelles). La technologie CPV s’inscrit en complément de la technologie solaire thermodynamique, sans en avoir les besoins en eau ni les plafonds technico-économiques (turbines, matières premières importantes). Dans les Appels d’Offre solaires en France en discussion jusqu’au 20 juin, le gouvernement prévoit un lot de 40 MW de CPV, appliquant ainsi certaines conclusions du rapport Charpin-Trink sur le CPV, « technologie d’avenir à encourager ».
Heliotrop fédère de nombreux acteurs, organisés dans la filière HCPV® et développant une capacité de production de 15 MW/an en 2011, étendue rapidement à 50 MW/an suivant le rythme de commandes : industriels dans le Grand Ouest de la France (Eolane, groupe GMD, Ateliers Michenaud), R&D principalement dans le Sud-Est (CEA, Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives, CNRS), et Exosun, leader des systèmes de suivi du soleil. Jean-Edouard de Salins, président d’Heliotrop, précise : « Les partenaires industriels d’Heliotrop partagent l’ambition de développer en France et pour l’export une technologie solaire viable, à haute valeur ajoutée en France, rapidement compétitive avec les autres énergies, notamment fossiles. L’approche industrielle partenariale redynamise des lignes de production et des savoirs-faires précédemment appliqués à l’industrie automobile. Plusieurs centaines d’emplois vont être créés ou pérennisés. Le HCPV® Heliotrop est un moteur d’innovation, d’emplois industriels et de balance commerciale positive».
Sur le plan international, Heliotrop était le 31 mai aux Assises de l’Energie du Royaume du Maroc, organisées à Oujda en présence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, invité par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. La technologie HCPV® Heliotrop est identifiée comme propice au contexte marocain, permettant d’assurer les coûts de l’énergie les plus bas. Le Royaume du Maroc importe 95% de son énergie et a décidé un plan ambitieux de développement des énergies renouvelables, avec un minimum de 2 000 MW d’énergie solaire en 2020. Le volume de centrales solaires pourrait être bien plus important, avec les projets liés aux consortiums Desertec et Medgrid, qui exporteraient une partie de l’électricité vers l’Europe (article 9 du Plan Climat Européen).
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