Tous les voyants sont au vert pour que l’autoconsommation des bâtiments industriels et tertiaires connaisse un essor sans précédent. Dernier exemple en date : mi-juin, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a décidé de relancer l’appel d’offres portant sur des installations d’énergies renouvelables en autoconsommation. Issu principalement de l’énergie solaire photovoltaïque, ce mode de consommation d’électricité produite sur place est un accélérateur de transition énergétique pour les entreprises. A condition qu’il s’accompagne d’une gestion technique du bâtiment de pointe.
« En matière, la gestion technique du bâtiment (GTB), pilier de l’autoconsommation, l’enjeu, c’est l’optimisation : faire en sorte que la consommation intervienne au bon moment. Remplir des ballons d’eau chaude ou accumuler de la chaleur dans les planchers se fait de jour, pendant la période de production locale. Et en cas de surplus de production, il faut pouvoir revendre sur le réseau ou distribuer au voisinage » selon Carole Horlaville Responsable R&D du pôle Smart Buidling de Delta Dore. Les panneaux photovoltaïques vont ainsi fleurir sur les toits des usines, des bureaux ou des centres commerciaux. En plein mouvement de transition énergétique, autoconsommer son électricité n’a jamais autant séduit les gestionnaires et exploitants de bâtiments.
Parmi les raisons qui font que l’autoconsommation relève de l’évidence :
• les prix élevés de l’énergie
• un coût de l’énergie solaire photovoltaïque en baisse
• une opinion publique soucieuse des questions climatiques
• une politique énergétique favorable
• un contexte réglementaire et normatif incitatif, depuis la norme RT 2012 jusqu’au label expérimental d’État E+C-
Plus d’infos…