Premièrement, il faut accélérer le financement du Plan solaire méditerranéen pour installer 20 gigawatts de capacités électriques nouvelles au Sud et à l’Est de la Méditerranée d’ici 2020 :
7,5 milliards d’euros de prêts concessionnels vont être mis en Å“uvre dans le cadre de fonds régionaux de la Banque Mondiale, de la Banque Européenne d’Investissement, de l’Agence Française de Développement, des caisses des dépôts française, italienne et marocaine, ou encore de l’agence allemande KFW.
Un niveau équivalent de subventions pourrait également venir de l’importation par les pays de l’Union Européenne d’une partie des « électrons verts » produits au
Sud et à l’Est de la Méditerranée.
L’article 9 de la directive sur les énergies renouvelables encourage ces partenariats en les faisant bénéficier des tarifs d’achat européens. La France et le Maroc lanceront dès l’automne 2011 la première expérience d’importation d’électricité solaire du Sud vers le Nord de la Méditerranée. Je vais également proposer à l’ensemble des pays européens d’engager des démarches similaires. L’addition des prêts concessionnels et des subventions d’importation garantiront la rentabilité du Plan solaire méditerranéen.
Il est donc temps de mobiliser les investisseurs privés. J’annonce que la France travaille activement à la création d’un centre financier international des énergies renouvelables. L’objectif est de créer en 2011 une plateforme publique-privée chargée d’identifier les projets, de les analyser en fonction des critères de risques financiers et de les proposer aux banques et aux fonds d’investissement.