Petit résumé de la situation. Lundi 12 septembre, Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste a plaidé sur France Bleu Hérault pour une nouvelle donne énergétique privilégiant la sortie progressive du nucléaire et le développement des énergies renouvelables.Pour la sortie du nucléaire, Martine Aubry n’a pas donné d’échéance. Mme Merkel a donné, elle, l’échéance de 2025 pour l’Allemagne qui n’a que 20% de son électricité produite par le nucléaire. Nous sommes à 75-80%, bien évidemment l’échéancier n’est pas le même, a-t-elle expliqué. La candidate à la primaire PS pour 2012 souhaite par ailleurs engager la France dans les énergies renouvelables, comme le photovoltaïque, l’éolien ou les marées, alors que le gouvernement a totalement arrêté, ce qui est un aller-retour totalement dangereux pour l’avenir.
Des allégations que ne pouvait laisser passer le gouvernement. La réaction n’a d’ailleurs pas tardé par la voix d’Eric Besson mardi 13 septembre. Via un communiqué de presse, le ministre de l’Energie invite ainsi la candidate socialiste à prendre connaissance de l’action et du soutien sans précédent du Gouvernement en matière de développement des Energies Renouvelables. Et Eric Besson d’affirmer que depuis 2007, la puissance éolienne installée en France a été multipliée par 4, et la puissance solaire photovoltaïque par 100.
Le Gouvernement a publié en juillet le cahier des charges du premier appel d’offres pour la construction de 3000 MW d’éoliennes en mer. Cet appel d’offres représente un investissement de 10 milliards d’euros, et la création de plus de 10.000 emplois. Les candidats seront présélectionnés en avril 2012. Concernant le solaire photovoltaïque, il a engagé cet été deux appels d’offres pour le solaire photovoltaïque. Un premier cahier des charges a été publié en août, le second le sera d’ici au 15 septembre. Le Gouvernement se mobilise aussi sur les autres énergies renouvelables : il annoncera prochainement les résultats de l’appel d’offres pour des installations de production d’électricité à partir de biomasse, et publiera dans quelques semaines un arrêté relatif à la production de gaz renouvelable (la biométhanisation).
Au-delà , il prépare l’avenir, en investissant vigoureusement dans la recherche en matière d’énergie, grâce aux investissements d’avenir.
1 milliard d’euros mobilisés pour la création des Instituts d’excellence en énergie décarbonées (IEED) deux ont déjà été sélectionnés ;
1,35 milliards d’euros pour des démonstrateurs en énergie renouvelable et chimie verte ;
250 millions d’euros pour des projets de réseaux intelligents.
Loin des postures de façade coupées des réalités, le Gouvernement agit concrètement. Le développement des énergies renouvelables est l’un des trois piliers de la politique énergétique du Gouvernement, aux côtés des actions de maîtrise de la demande d’énergie et du recours à l’énergie nucléaire. Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, a déclaré « Ce Gouvernement est celui qui aura le plus, et de loin, développé les énergies renouvelables. Depuis 2007, nous avons multiplié par 4 la puissance éolienne installée, et par 100 la puissance solaire photovoltaïque. Je rendrai public cette semaine le cahier des charges du second appel d’offres pour le solaire photovoltaïque. Cette publication, en sus des appels d’offres déjà en cours, témoignent de la poursuite de l’action volontariste du Gouvernement ».
Quand on vous disait que l’énergie sera l’un des thèmes centraux de la future campagne électorale !