Qu’on se le dise, si 2020 a été une « annus horribilis » pour de nombreux secteurs d’activités, celui des énergies renouvelables et du solaire en particulier, a plutôt bien tiré son épingle du jeu. Sa maturité, sa fiabilité, sa compétitivité, son impact environnemental sur fond d’impérieuse urgence climatique confèrent désormais à l’énergie solaire un statut de valeur sûre. Et la bonne tenue des résultats des entreprises du solaire en 2020 est là pour le prouver.  Pour 2021, le secteur solaire français devrait confirmer sa résilience et mais aussi changer de braquet en terme de croissance. Alors que les nuages de la pandémie ne sont pas encore dissipés, quelques bonnes nouvelles augurent d’une année positive. Elles ont été recensées par le syndicat des professionnels du solaire Enerplan et sont porteuses d’espoir.
- La visibilité sur les Appels d’offres PV CRE 4 du 1er semestre, qui sont reconduits en attendant la finalisation des AO PPE 2
- La simplification du soutien public pour le PV sur Bâtiment, avec la mise en œuvre d’ici au printemps du relèvement du plafond du guichet ouvert jusqu’à 500 kWc
- Le cadre incitatif qui s’améliore pour le marché du solaire thermique résidentiel individuel en rénovation globale, avec la réintégration des foyers fiscaux les moins modestes
- L’ADEME et GRDF qui renouvellent leur confiance au syndicat pour faire croître le marché du solaire thermique collectif, soutenu par un fonds chaleur augmenté
Autant de nouvelles dispositions susceptibles de doper le marché du solaire hexagonal. Sans oublier bien sûr l’appétence sans cesse croissante des consom’acteurs, des industriels et des collectivités pour l’énergie solaire, énergie de consensus et de proximité qui s’inscrit dans une tendance forte à consommer local…
