Les modules d’Innotech Solar (ITS) font état d’un bilan carbone jusqu’à 80 pour cent plus faible que les modules cristallins standard. C’est ce que révèle une étude récente par SmartGreenScans, un institut de contrôle néerlandais spécialisé dans l’analyse des cycles de vie des systèmes photovoltaïques. Alors que plus de 870 kilogrammes (kg) de CO2 par kilowatt-crête (kWc) sont émis pendant la production de modules cristallins classiques, ce chiffre n’excède pas 180 à 265 kg de CO2 par kWc selon les modèles pour les modules ITS. Par conséquent, les modules ITS économisent le CO2 que dégage leur fabrication en seulement quatre mois de production d’électricité solaire. En France, l’emploi de modules à bonne empreinte carbone simplifiée est un critère décisif pour l’attribution du projet dans les appels d’offres publics.
« Cela fait dix ans que nous examinons à la loupe les modules photovoltaïques et que nous en vérifions tous les composants selon différents critères comme le pays de production et le matériel utilisé », explique Mariska de Wild-Scholten qui dirige SmartGreenScans. « Notre calcul montre que les modules ITS ont un excellent bilan CO2 dû à l’optimisation par Innotech Solar des cellules inutilisées d’autres fabricants et peut ainsi les réintégrer à la chaîne de création de valeur. » De même, le rendement énergétique par kWc de puissance installée des modules ITS est lui aussi plus élevé que celui des modules standard, ils produisent donc plus d’électricité écologique et évitent ainsi des émissions supplémentaires de CO2.
Au vu des économies d’énergie réalisables, Innotech Solar réclame aujourd’hui un programme d’encouragement pour la production respectueuse du climat de modules solaires : « La France vient en tête et donne le bon exemple en tant que seul et unique pays jusqu’à présent à avoir mis en place un programme de soutien pour les modules solaires dont le bilan CO2 est exemplaire. Pour que les produits photovoltaïques au bon bilan écologique global puissent aussi s’imposer dans d’autres pays, leurs gouvernements devraient suivre le mouvement et créer eux aussi des incitations », selon Thomas Hillig, directeur Sales & Marketing EMEA chez Innotech Solar. « Cela renforcerait aussi l’industrie européenne du photovoltaïque qui, comme ITS, attache plus d’importance à une exploitation économe des ressources que sa concurrence d’Extrême-Orient. »
En France, les projets solaires qui ont recours à des modules dont l’origine européenne est attestée bénéficieront par ailleurs désormais d’une prime de rémunération. Les modules d’Innotech Solar possèdent déjà un certificat correspondant, puisque le site de production est situé en Suède. Le processus de production d’Innotech Solar est particulièrement peu gourmand en énergie car les modules sont fabriqués à partir de cellules solaires optimisées : des équipes de chercheurs internes ont mis au point un procédé innovant pour augmenter les performances des cellules solaires neuves inutilisées d’autres fabricants en identifiant au moyen d’images thermographiques les zones des cellules où la puissance baisse avant de les isoler automatiquement avec des systèmes lasers spécifiques.
Ce contrôle rigoureux des cellules, notamment par une image thermographique supplémentaire après le processus d’optimisation, garantit la qualité élevée des modules ITS. Les tests d’experts indépendants comme les instituts Fraunhofer ou Max Planck attestent eux aussi les performances élevées des modules d’Innotech Solar. Les sites de production de Halle et Narvik sont alimentés en électricité verte produite par des installations solaires ou hydroélectriques afin d’économiser les ressources. Les courts trajets entre les usines de Scandinavie et d’Allemagne et les principaux marchés et débouchés dans le reste de l’Europe améliorent encore plus le bilan écologique de l’entreprise.
Petit rappel sur Innotech Solar. L’entreprise norvégienne offre des modules photovoltaïques dans le monde entier. Elle s’est spécialisée dans l’analyse et l’optimisation des cellules solaires et emploie à cet effet des procédés industriels mis au point par ses propres équipes de chercheurs. La première ligne de production se trouve à Narvik, en Norvège, où le siège de la société-mère est également situé. Des cellules sont également optimisées dans l’usine de Halle an der Saale, en Allemagne. L’entreprise produit ses modules dans une ancienne usine solaire de REC, dans la ville suédoise de Glava, l’un des sites de production les plus modernes d’Europe aux chaînes de fabrication entièrement automatisées. Les modules solaires sont distribués via les filiales de Munich, de Californie et de Shanghai.
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