Emmanuelle Cosse a été élue présidente de l’Union sociale pour l’habitat par l’Assemblée Générale de l’USH, réunie mercredi 4 novembre. Elle est élue pour une période de 4 ans, renouvelable une fois, selon les statuts de l’Union sociale pour l’habitat.
Emmanuelle Cosse succède à la tête de l’USH à Jean-Louis Dumont, militant de longue date du logement social et ancien député de la 2ème circonscription de la Meuse, qui a occupé cette fonction durant deux mandats consécutifs (2012-2020).
Première femme élue à la présidence de l’USH
A 45 ans, elle est, après l’intérim effectué par Marie-Noëlle Lienemann en 2012, la première femme élue à la tête de l’Union sociale pour l’habitat, qui regroupe cinq fédérations : la Fédération des Offices Publics de l’Habitat (OPH), la Fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (ESH), la Fédération des Coop’Hlm, Procivis UES-AP, la Fédération nationale des Associations régionales d’organismes d’habitat social (FNAR). Emmanuelle Cosse a été ministre du Logement et de l’Habitat durable de février 2016 à mai 2017, et vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, en charge du logement, de mars 2010 à décembre 2015. Elle a par ailleurs été secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV) de novembre 2013 à février 2016. Elle est présidente de Coallia Habitat depuis février 2019.
“Notre Union devra être au rendez-vous des nouvelles mutations écologiques”
Pour Emmanuelle Cosse, nouvelle présidente de l’Union sociale pour l’habitat, « La force de nos convictions, la vigueur avec laquelle nous voulons les défendre, doit toujours trouver les conditions du rassemblement des familles du logement social et les voies pour engranger des victoires ponctuelles ou structurantes. En tant que présidente de l’USH, je proposerai de renouveler nos modes de travail collectif pour nous enrichir des préoccupations des différentes composantes du Mouvement Hlm et pour mieux intégrer la diversité de nos territoires. Notre Union devra être au rendez-vous des nouvelles mutations sociologiques, écologiques, économiques, technologiques dont nous percevons dès à présent les prémices. Aujourd’hui, plus de deux millions de familles sont en attente d’un logement social, et on peut malheureusement penser que la dégradation de la situation économique et donc sociale aura un impact sur la demande de logements sociaux. Cette urgence sociale dans laquelle se trouve une partie croissante de la population doit être notre boussole, collectivement. »