« La terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir. » La phrase figure en toutes lettres (page 19) dans l’encyclique du pape François sur l’écologie intitulée : Laudato Sii Pour la sauvegarde de la maison commune rendue publique, dans sa version française, le jeudi 18 juin 2015. La formule, imagée et choc, employée par le pape François restera sans doute dans l’Histoire de la prise de conscience des défis écologiques du XXIe siècle.
Justement pour relever ce défi, les bâtiments catholiques de France s’équipent de centrales photovoltaïques en toiture. Un volume de 2,5 MWc programmé pour 2016 et début 2017 a été réparti sur des toitures de bâtiments dans une dizaine de diocèses avec trois grands pôles géographiques (Nord-Est, Sud-Ouest et Sud-Est). Les centrales photovoltaïques réalisées ont une puissance unitaire inférieure à 9 kWc. Tous les projets sont développés et financés par la société Patrimoine & Environnement qui est maitre d’ouvrage pendant la construction puis exploitant de toutes les centrales photovoltaïques.
« Nous finançons les projets initialement sur fonds propres puis nous effectuons un refinancement par une banque française. Les installateurs sont sélectionnés avec pour principale contrainte la qualité de pose et avec l’objectif d’avoir « zéro réserve » sur les projets finalisés lors des contrôles. Pour le choix des fournisseurs, la fiabilité est aussi le premier critère. Le monitoring des installations est réalisé via le boîtier Tecsol One et Tecsol One GPRS. Ce boîtier autonome dans les coffrets de raccordement nous permet de suivre la production journalière de toutes les centrales photovoltaïques que nous avons en production», confie Bruno Dufau, responsable des projets au sein de P&E. P&E est constamment à la recherche de projets de solarisation sur tout le territoire national. Il faut dire que le Vatican avait donné l’exemple en solarisant déjà quelques toitures de son patrimoine bâti.
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