Le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, s’est rendu vendredi en Andorre et au siège de Forces Electriques d’Andorre (FEDA), l’EDF locale, donnant suite aux bonnes relations entre l’Andorre et la France mais aussi entre les deux sociétés. Lors de sa visite, Jean-Bernard Lévy s’est entretenu avec Silvia Calvó, la Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et du Développement durable et Présidente de FEDA, et a manifesté son soutien dans le contexte de la transition énergétique promu par le gouvernement à travers FEDA.
Au cours de la réunion entre les deux délégations, de nouvelles voies de collaboration ont été explorées sur le nouveau modèle de développement des énergies renouvelables, engagements majeurs et prioritaires pour les deux sociétés. FEDA a indiqué sa volonté d’opter pour une infrastructure d’énergie renouvelable à court terme et EDF a proposé son soutien pour analyser le meilleur moyen d’intégrer l’énergie renouvelable issue du réseau électrique de FEDA afin d’optimiser ses performances.
Objectif renouvelables pour combler 33% de la demande avec une production nationale
FEDA et EDF collaborent étroitement dans divers domaines depuis plus de 30 ans. Dans ce contexte, en février dernier, le gouvernement et EDF ont signé un accord prévoyant le soutien d’EDF dans le processus de la transition énergétique en Andorre. A cet effet, Jean-Bernard Lévy tenait à reconnaître en particulier les progrès réalisés ces dernières années par l’Andorre dans les domaines de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. Dans ce sens, et conformément aux dispositions de la loi sur la transition énergétique et du changement climatique, l’Andorre s’est fixé l’objectif d’augmenter sa capacité de production nationale d’électricité en 2030 à 33% de la demande, et ce principalement à partir de ressources d’origine renouvelables.
Pour y contribuer, FEDA s’est fixé comme objectif d’investir à court terme dans de nouvelles infrastructures de production d’énergies renouvelables et travaille sur l’élaboration d’un cahier des charges qui priorise les investissements les plus adaptés pour le pays et pour le réseau électrique. Silvia Calvó a rappelé que, malgré sa dépendance vis-à -vis de l’extérieur, l’Andorre a la chance de compter sur la centrale hydraulique d’Engolasters, qui fournit environ 82% de l’électricité produite dans le pays, 100% d’origine renouvelable. De ce fait, les énergies renouvelables continuent d’être le pilier du modèle énergétique du pays. L’étude des différentes possibilités doit également prendre en compte l’intégration de nouvelles énergies dans le réseau électrique afin de maximiser la capacité de l’Andorre à répondre à la demande avec des sources d’énergies renouvelables.
EDF accompagne FEDA
Pour ce faire, FEDA bénéficiera du soutien d’EDF en tant qu’acteur majeur du secteur énergétique français. L’accord de coopération signé aujourd’hui entre Forces Electriques d’Andorre (FEDA) et EDF s’inscrit dans le cadre d’une collaboration initiée il y a 30 ans entre les deux entreprises pour promouvoir le développement de l’hydraulique et des énergies renouvelables. Ce partenariat s’élargit aujourd’hui à de nouveaux domaines tels que
- l’appui à l’exploitation et à la maintenance de l’outil de production.
- l’appui à la maitrise d’ouvrage dans la préparation d’opérations de maintenance lourdes ou de remplacement de moyens de production à moyen terme et la maitrise d’œuvre de ces chantiers – la réalisation d’aménagements de la petite hydraulique (nouvelles petites centrales hydroélectriques de 1 et 2 MW)
- la formation du personnel de FEDA au sein des centrales écoles EDF Hydro en lien avec le Campus EDF Toulousain, mais également par e-learning – et tout domaine et sujet de coopérations présentant des intérêts communs aux deux entreprises.
A l’occasion de cette première visite du président d’EDF en Andorre, Jean-Bernard Lévy a participé à une réunion avec la ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et du Développement durable, Silvia Calvó, accompagné du délégué régional d’EDF en Occitanie, Gilles Capy et le directeur général de FEDA, Albert Moles. Par la suite, ils ont aussi participé à une réunion de travail avec des délégations formées des directeurs métiers d’EDF, du ministère de l’Environnement et de FEDA. Lors de ces deux réunions, différentes voies de collaboration actuellement ouvertes entre les deux sociétés ont été abordées notamment celles relatives à la formalisation de l’entrée de la filiale d’EDF, Dalkia, au capital de la filiale de FEDA, Capçalera d’infraestructures energètiques. À cet égard, le directeur général de FEDA, Albert Moles, a souligné que depuis février 2019, « FEDA et Dalkia travaillent ensemble pour construire un partenariat solide, empreint de valeurs communes, dans le développement des réseaux de chaleur. Nous sommes très satisfaits de la qualité des relations installées entre les deux entités, ce qui nous permet d’aborder les prochaines étapes avec confiance ».