Sur les EnR et les collectivités locales
« De la même manière, le temps est venu de faire une place aux collectivités locales dans la transition énergétique. Elles ont une légitimité à agir sur les questions d’efficacité, donc de sobriété, et de développement des énergies renouvelables. Je salue notamment ce que font les régions pour soutenir financièrement le renouvelable et engager des politiques souvent innovantes en matière d’économies d’énergie. Je pense que les collectivités locales devront avoir un droit d’expérimentation sur ces questions ».
Sur le tarif d’achat et l’industrie
« On a des expériences. Le tarif de rachat garanti ne permet pas toujours de réguler au mieux, ni d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soient des subventions ou que ce soit de la fiscalité, à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultats. Donc je souhaite que les modes de soutien aux énergies renouvelables soient revisités de façon à ce que chaque euro sur la facture des consommateurs, parce que cela se trouve sur la facture du consommateur les énergies renouvelables, soit le plus efficace possible et favorise la création de champions industriels nationaux. Nous les avons en matière de renouvelables. Je ne vais pas les citer tous. Mais nous sommes à l’avant-garde là -dessus. Donc, il nous faire que ces champions puissent avoir le plus de soutien possible pour être le plus efficace et avoir des meilleures retombées ».