« Nous concluons ce G7 Climat, énergie et environnement avec de réelles avancées. D’abord, les pays membres s’accordent sur la nécessité de sortir des énergies fossiles. C’est un progrès important, après l’échec de la COP27 sur ce point en fin d’année dernière. Pour y parvenir, nous nous accordons sur une ambition très forte pour développer les énergies renouvelables, dans la lignée de ce que nous visons en France. Le nucléaire est également reconnu comme un outil pour décarboner notre économie. C’est une conviction désormais partagée : nous avons besoin des ENR et du nucléaire pour réussir la décarbonation de l’ensemble des secteurs, dont celui des transports, comme nous avons besoin de baisser notre consommation d’énergie en changeant nos comportements et nos manières de nous déplacer, de nous loger, de produire. C’est tout l’esprit du plan de sobriété énergétique. Enfin, nous nous donnons rendez-vous pour le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui aura lieu à Paris en juin prochain, à l’initiative du Président Macron. L’objectif sera d’avancer sur la finance climat et la réforme des banques multilatérales de développement pour apporter des solutions concrètes aux pays les plus vulnérables. »
L’engagement des ministres d’accélérer le déploiement des énergies décarbonées est la bonne nouvelle de ce G7. Sur les énergies renouvelables, le G7 adopte en effet un objectif collectif sur l’éolien offshore et sur le solaire. Il évoque également le nucléaire et l’hydrogène si chers à la France. Reste qu’il est utile de rappeler à madame la ministre Pannier-Runacher que la France est le seul pays à ne pas avoir rempli les objectifs européens en matière de déploiement des énergies renouvelables. De quoi balayer devant sa porte…