Les premiers chiffres l’indiquent : depuis le 19 mars, 12 000 visiteurs uniques, 200 questions ou avis sur le site Internet, des dizaines de propositions de cahiers d’acteurs, plusieurs centaines de vues pour les premiers ateliers d’information et de controverse, de nombreux participants aux premières rencontres locales, par exemple 600 personnes à Grenoble… Le sujet intéresse et la mobilisation des citoyens, des collectivités territoriales, des acteurs économiques et de l’énergie se poursuivra sur le terrain lors des initiatives prévues en avril, sur les réseaux sociaux et sur la toile.
Un besoin de réfléchir de façon globale sur les énergies, nos modes de consommations et notre avenir
Les questions, les contributions et les avis, notamment en réunions publiques, portent évidemment sur l’électricité mais ne se limitent pas à ce sujet qui ne représente d’ailleurs qu’une fraction de l’énergie. Elles portent aussi sur le niveau global des consommations énergétiques carbonées en relation avec la situation économique ou la croissance démographique. Sont-elles en progression ? Stables ? Décroissantes ? Dans quelle proportion ? Elles s’interrogent sur la baisse du recours aux énergies fossiles en matière de carburants et de chauffage. Elles questionnent l’efficacité des efforts en termes de mobilité ou de bâtiment, d’agriculture et d’industrie. Elles tentent d’évaluer les coûts, présents et à venir, des énergies. Elles essaient d’interpeller des évolutions annoncées : le biogaz a -t- il un avenir ? Qu’est-ce qui bloque la progression de certaines ENR ? L’autoconsommation est-elle la fin de la solidarité ? Quelle place pour le service public ? Les innovations technologiques, par exemple l’hydrogène ou le stockage, vont-elles s’accélérer ?
Inciter le gouvernement à prendre les bonnes décisions sur la base d’informations fiables et transparentes
Sur ces sujets, la majeure partie des participants, comme c’est normal, s’interrogent : pour se positionner, ils ont besoin de sources transparentes, d’informations fiables permettant d’objectiver les points de controverse et de repérer les zones d’incertitude. Nos concitoyens formulent une demande au fond assez simple auprès des grands décideurs de la filière – pétroliers, gaziers, électriciens, acteurs économiques, acteurs publics, investisseurs – : partagez vraiment vos stratégies de court, moyen et long terme, mettez vos données et vos hypothèses sur la table afin que nous puissions nous faire une opinion et que le gouvernement puisse prendre les bonnes décisions !
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