En 2023, CVE a réalisé un CA de près de 89 M€, en hausse de 16% par rapport à 2022. La ventilation est la suivante : solaire France : 47,2 M€ ; solaire International : 29,9 M€ et biogaz France : 11,2 M€. 14% du CA du groupe est en vente directe, vs 11% en 2022. CVE a également réalisé une levée de fonds de 100 M€ auprès d’ICG. Du bel ouvrage !
Fin 2023, CVE affiche un parc de 740 MW, vs 640 MW fin 2002, en progression de 16%.
o Solaire France : 455 centrales photovoltaïques en exploitation et 12 en construction, pour une puissance totale de 327 MWC
o Solaire international : 44 centrales photovoltaïques en exploitation et 36 en
construction, pour une puissance totale de 403 MWC
o Biogaz France : 7 unités de méthanisation en exploitation et 4 en construction, pour une puissance de 9MW, produisant 220 GWh/an.
Le groupe dispose d’un portefeuille sécurisé qui a plus que doublé par rapport à fin 2022 : 2,9 GW au 31/12/23, grâce notamment aux activités solaires au Chili (+745 MW), aux Etats-Unis (+406 MW) et en France (+650 MW, dont près de 350 MW en M&A). CVE compte 410 collaborateurs à fin 2023, plus de 100 recrutements prévus en 2024 motivés par une approche intégrée des expertises sur toute la chaine de valeur. Près de 40% des recrutements seront dédiés à l’activité biogaz et 20% à l’activité solaire en France. A l’international, le groupe a lancé CVE España début 2023, avec déjà 24 MWc de projets en construction, et une stratégie orientée vers les PPA et la vente sur le marché.
En 2024, une feuille de route ambitieuse côté solaire
Coté solaire, une nouvelle offre innovante est à l’étude, qui couplerait la production d’électricité verte via des ombrières de parking à des bornes de recharge pour véhicules électriques. Enfin CVE étend le scope de ses offres agri-PV au-delà des solutions destinées à l’élevage ovin, bovin et porcin avec un prototype destiné à l’arboriculture fruitière. « La France s’est engagée vers la neutralité carbone pour 2050. Pour y parvenir, il faut franchir un nouveau cap et décarboner massivement les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Nos solutions séduisent un nombre croissant d’entreprises car elles ont le triple avantage de stabiliser dans la durée leur facture énergétique, de sécuriser leurs approvisionnements et d’améliorer leur empreinte environnementale », rappelle Pierre de Froidefond, co-président de CVE.
Encadré
En 2024, poursuite de la dynamique de développement des activités solaires
Activité solaire : cap sur l’agrivoltaïsme, l’autoconsommation flexible et le stockage en France et à l’international !
- Pratique consistant à combiner l’agriculture et la production d’énergie solaire, l’agrivoltaïsme permet aux agriculteurs d’optimiser l’exploitation de leurs terres tout en décarbonant leur activité. Sur ce segment, CVE enregistre une bonne dynamique, avec 6 projets en cours de développement pour de l’agrivoltaïsme en élevage, totalisant 125 MW. Le groupe collabore notamment avec l’INRAe pour définir les pratiques optimales dans le cadre de ses solutions destinées à l’élevage ovin, de plus en plus populaire en France.
- En 2024, le groupe mise également fortement sur son offre d’autoconsommation photovoltaïque flexible, qui permet aux entreprises de produire sur leur site une partie de l’énergie nécessaire à leur activité et de récupérer en cas de besoin leur foncier au bout de quelques années, grâce à des structures photovoltaïques posées et lestées au sol, facilement démontables. En 2023, CVE a mené à bien une dizaine de projets en autoconsommation, pour les Laboratoires Boiron, le groupe de travaux publics Cheval, MSA ou encore Color Foods.
A l’international, plus de projets couplant solaire et stockage et un modèle de vente directe en circuits courts
- En Amérique du Nord, Halo, l’offre de Community Solar de CVE qui permet aux habitants d’une même localité de profiter de tarifs réduits pour une électricité verte produite localement par les parcs solaires de CVE, se déploie dans l’État de New York. 3 projets ont été raccordés au réseau en 2023. 8 autres sont actuellement en construction dans cet État. Le groupe nourrit de fortes ambitions sur le continent et prévoit d’atteindre un parc de plus de 220 MW à horizon 2025.
- En Espagne, le groupe poursuit le développement de son activité solaire, avec 6 parcs en construction (23 MW au total) en Aragon, dont la mise en service est prévue mi-2024 et 130 MWc de projets en développement. L’électricité de ces parcs sera vendue en partie via des PPA et en partie sur le marché.
- Au Chili, CVE détient un portefeuille important de projets PMGD (parcs solaires au sol inférieur à 10 MWc, connectés au réseau de distribution). La réglementation ayant évolué vers une segmentation des prix de vente par blocs horaires, CVE étudie des solutions de stockage pour faire de l’arbitrage. Par ailleurs, sur les projets de plus grande taille (medium ou utility scale) des premiers PPA sont envisagés.
- En Afrique du Sud, où les entreprises subissent l’augmentation des prix de l’électricité et des coupures de courant (délestage), les offres de vente directe d’énergie solaire couplée à du stockage offrent une solution pérenne. Fin 2023, CVE a d’ailleurs signé un contrat de vente ou PPA (“Power Purchase Agreement”) avec Saint-Gobain, garantissant l’accès à 140 GWh d’électricité solaire, sur 20 ans. Ce PPA devrait couvrir environ 35 % des besoins en électricité des 4 principaux sites industriels de Saint-Gobain dans le pays, qui fabriquent des plaques de plâtre et des mortiers.
« Le stockage connaît une très forte croissance dans le monde parce qu’il offre aux réseaux électriques la flexibilité permettant de faire face à la montée en puissance des renouvelables. Les business modèles répondent à des usages différents selon les géographies : réserve de capacité, services système, arbitrage. CVE développe déjà des projets de stockage couplés à nos centrales solaires en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. En 2024, nous comptons accélérer le développement du stockage dans nos filiales internationales où le marché est mature, mais aussi en France autour de modèles innovants de couplage de nos centrales solaires avec du stockage par batterie, et dans quelques années en utilisant l’hydrogène » conclut Pierre de Froidefond.