Deux ans après sa première conférence SUNiDAY 2014, SUNiBrain, la startup toulousaine qui développe une solution intelligente et autonome de refroidissement des panneaux solaires, basée sur un système prédictif de gestion thermique, à réuni le 21 septembre dernier à Toulouse les grands acteurs de l’énergie solaire. Cette fois, pour faire le point sur l’intelligence énergétique en France.
La conférence 2016 à réuni des représentants de sociétés telles que EDF, SPIE, Armorgreen, Albioma, Tenergie, Groupe 3R, ainsi que BPI France et d’autres banques qui financent la croissance et l’innovation dans le secteur de l’énergie solaire. Tous avaient répondu à l’appel de la société SUNIBRAIN, qui devient de facto le référent français dans l’exploitation des technologies d’intelligence artificielle pour l’énergie solaire. L’amélioration des performances des centrales photovoltaïques par le numérique était au cÅ“ur du débat du SUNiDAY 2016.
Bruno Magimel, Directeur de Cabinet délégation régionale Midi Pyrénées chez EDF, a ouvert la conférence en parlant d’Energie Digitale, expliquant à quel point le numérique est devenu un allié obligatoire chez les grands opérateurs de l’énergie électrique, ainsi que le rôle important joué par certaines startups dans le processus d’innovation numérique du secteur, en particulier pour intégrer au mieux les énergies disruptives (tel l’éolien et le photovoltaïque).
Le numérique pour les centrales solaires, c’est la spécialité de Nicolas Cristi. Le système conçu par sa société, SUNiBRAIN, améliore les performances des parcs solaires en introduisant des outils numériques. C’est sur ce sujet du numérique qu’il a orienté la conférence, évoquant un grand projet d’intelligence artificielle sur 2 ans, en collaboration avec l’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse et un soutien de Google.
Vint ensuite l’intervention de Bertrand Ferrier du bureau d’étude KILOWATTSOL, une société française qui est devenue une référence mondiale dans le domaine du calcul de performance des grandes centrales photovoltaïques. Ce dernier a brossé un tableau des méthodes, humaines et informatiques, de calcul des rendements des centrales solaires. Il a précisé la place de l’intelligence numérique dans le secteur déjà très high-tech de l’énergie solaire, évoquant le potentiel de l’intelligence artificielle pour traiter les grandes quantités de données générées par le secteur.
Doter les centrales solaires françaises d’une intelligence numérique, voilà un beau potentiel pour les propriétaires de centrales et les installateurs conclut Nicolas Cristi. Il s’agit d’une opportunité majeure de créer de nouveaux emplois dans un secteur qui, après les accords de Paris sur l’environnement (COP21), a le potentiel de repartir en pleine croissance.
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