Lors du Conseil Européen de la semaine dernière consacré à la lutte contre le dérèglement climatique, l’Union Européenne a adopté plusieurs objectifs à l’horizon 2030 : 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les chefs d’État et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs : porter à 27 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie (contre 14% actuellement) et réduire la consommation d’énergie de 27 % par rapport à 1990.
Les professionnels des énergies renouvelables réunis au sein du SER rappellent que :
l’objectif EnR adopté est en deçà du potentiel atteignable à cet horizon et qu’il est nécessaire que l’Europe, après avoir beaucoup investi dans ces technologies faisant baisser substantiellement les coûts de production, ne relâche pas l’effort au moment même où les filières des énergies renouvelables sont compétitives et qu’elles emploient plus de 1,2 millions de personnes dans l’Union européenne ;
le développement des énergies renouvelables, outre la sécurité d’approvisionnement qu’il procure, est le meilleur moyen de permettre d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et qu’en cela, un objectif ambitieux de développement des énergies renouvelables renforce la faisabilité de l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
Jean-Louis BAL, Président du SER déclare « l’objectif européen en matière de déploiement des énergies renouvelables est sous-dimensionné par rapport aux investissements passés alors même qu’il concourt à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la sécurité d’approvisionnement du continent. Un an avant la conférence des parties sur le climat qui se tiendra à Paris, nous nous réjouissons que la France avec un objectif de 32% inscrit dans la loi de transition énergétique se soit fixé une ambition à la hauteur des enjeux ».
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