Ce mardi 22 Mars 2011 s’est tenu à Paris le colloque du financement de la croissance verte, organisé par le groupe bancaire BPCE, deuxième groupe bancaire français, issu de la fusion de la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de la Banque fédérale des Banques populaires le 24 juin 2009.
Ce groupe s’est impliqué très tôt dans une démarche « verte », avec un premier bilan carbone en 2002, un premier Eco Prêt à Taux Zéro régional en 2004, et inauguration de l’EcoPTZ national en 2009, sans oublier les premiers prêts écologiques aux entreprises en 1990 et aux particuliers en 2000.
Au sein du groupe BPCE, Natixis occupe par ailleurs une place de premier plan dans le financement des énergies renouvelables, de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique. Son activité de financement de projets dans ces secteurs a poursuivi un rythme de croissance soutenu grâce au financement de huit nouvelles opérations en 2010, localisées aux Etats-Unis, en Italie et en Espagne, avec une capacité globale de 560 MW, réparties en :
_cinq parcs solaires photovoltaïques d’une capacité de 160 MW
_trois parcs éoliens d’une capacité de 400 MW
_trois opérations en cours d’étude qui devraient aboutir prochainement.
En France, 1/3 des projets ENR ont été soutenus par les fonds d’investissement gérés par le Natixis Environnement & Infrastructures (NEI), gérant 1,5 milliards d’euros au travers de six fonds d’investissement, à Paris, Luxembourg et Pékin.
Pour la seule année 2009, NEI a financé 15 centrales photovoltaïques françaises.
Aujourd’hui, le groupe affirme avec encore plus de force son implication dans les projets de croissance verte, avec des solutions de financement et d’investissement verts et responsables, s’adressant à toutes les clientèles.
Une solution de financement par appel d’offres avec un fonds de 400 Millions d’euros a été proposée par la voix de Jean-François Manlhiot, membre du directoire de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon en charge de la Banque des Décideurs en Région.
Cet appel d’offres désigne les projets d’envergure supérieure à 3kWc.
C’est grâce à l’abaissement du coût du financement par BEI et par la garantie de la région (à hauteur de 25% de la somme totale) que ce financement peut avoir lieu et amortir ainsi les méfaits du moratoire.
Jean-Marie Martinez, directeur du développement de la Banque Populaire Sud, a quant à lui déclaré : « Nous pouvons et devons partager les réseaux, les points de contact avec le marché. Le contexte est en train de changer, et les zones d’incertitudes encore présentes doivent disparaître pour avoir en retour une économie pérenne. »
Françoise Grossetête, députée européenne de la circonscription Grand Sud-est, a déclaré vouloir se rapprocher au mieux de la politique énergétique européenne, de mettre en application le « paquet Energie-Climat » européen :
« Le drame qui s’est produit au Japon montre que ce débat autour des énergies est essentiel. Il est capital que nous respections le paquet énergie-climat décidé par l’Europe. Je crois en la diversité énergétique, même si le travail que nous avons à faire est colossal. Il faut trouver les financements, malgré les difficultés liées à la crise.»