La rédaction de Plein Soleil a fait réagir quelques membres du collectif Touche Pas à Mon Panneau Solaire suite à la parution du projet d’arrêté. Trois réactions parmi d’autres
Michael Vallée, 23 ans, étudiant en environnement :
« La décision du gouvernement est incompréhensibleMoi qui ai fait mon stage en photovoltaïque aux Etats-Unis, ça me donne envie de repartir là -bas pour travailler ! La France fait là une grave erreur, le retard que nous allons prendre en photovoltaïque ne sera plus rattrapable par la suite. »
Elodie Fitte, Société Dubecq et Fils, administratrice du groupe TPAMPS sur Facebook :
« Je suis assez mitigée : ces nouveaux tarifs vont être très durs à suivre, et je crois que seule l’installation chez le particulier pourra perdurer. Mais il y aura alors beaucoup de concurrence sur ce créneau !
De manière générale, on ne pourra pas se relever avant le mois d’avril, au minimum.
Je trouve que, avec cet arrêté, c’est pire qu’avant ! Nous n’avons vraiment plus aucune visibilité sur l’avenirSi ces tarifs seront vraiment appliqués, le collectif TPAMPS prévoira un plan d’action, c’est certain. »
Christian Borel, société Solespace, rédacteur des propositions du collectif TPAMPS :
« Tout le travail que nous avons fourni ces derniers mois n’a servi à rien : le gouvernement n’en a apparemment pas tenu compte dans sa décision finale. C’est extrêmement décevant. Nous, installateurs avons l’impression de subir une double peine, par rapport à l’objectif initial de la concertation : la complexité, qui devait au départ être allégée, s’avère largement augmentée, d’un point de vue administratif et d’obtention de garanties bancaires. Ce résultat est complètement en dessous de nos attentes, mais la dynamique du collectif va persister et on va continuer à mettre la pression aux autorités. Il n’y a pas de raison de cette filière, démocratique au départ, soit captée et monopolisée par un seul groupe. »