Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1, doublé d’un tsunami, provoque plusieurs explosions et la fonte de trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi. Dix ans après, les conséquences sociales de la gestion de l’accident sont en cause. Les nombreuses victimes, dont la vie a été profondément bouleversée par la tragédie, peinent à retrouver une vie normale.
Cécile Asanuma-Brice, chercheuse au CNRS et résidente permanente au Japon, revient sur le déroulé d’un désastre qui se prolonge jusqu’à nos jours. L’ouvrage mêle témoignages et analyse scientifique des politiques d’administration de la catastrophe : refuge, incitation au retour, actions citoyennes, décontamination, répercussions sanitaires, communication du risque et résilience. Autant d’enjeux cruciaux pour une reconstruction en débat. – une chercheuse japonophone ayant elle-même vécu la catastrophe – un ouvrage commémoratif à la veille de la funeste date du 11 mars 2011 – une analyse précise de l’ensemble des aspects de la catastrophe nucléaire de Fukushima jusqu’à nos jours.
Cécile Asanuma-Brice est sociologue et chercheuse au CNRS. Résidente permanente au Japon depuis 2001, elle y codirige un programme international sur les post-Fukushima studies (CNRS). Ses recherches portent sur les politiques de logement dans les sociétés du risque.
Fukushima. 10 ans après. Sociologie d’un désastre de Cécile Asanuma-Brice, en librairie le 3 mars dans la collection” intervention”.
Prix (TTC) : 12 € Format : 125 x 180 mm Pagination : 256 pages Reliure : Broché ISBN : 978-2-7351-2718-4 Rayon : Essais