Avec le système SOLVEIG, le groupe SNCF expérimente le déploiement réversible de panneaux solaires sur les voies ferrées

Filiale à 100 % de SNCF Gares & Connexions, AREP invente, conçoit et développe des solutions nouvelles favorisant le déploiement des énergies renouvelables dans un contexte exigeant de sobriété foncière. Cette thématique de recherche et développement se nomme le « ferrovoltaïque ». Le prototype SOLVEIG s’inscrit dans cette démarche d’intégration des systèmes de production d’énergies renouvelables dans l’écosystème ferroviaire. Le « ferrovoltaïque », du potentiel à l’expérimentation ! On en parle…

Prêt-à-déployer, entièrement réversible et léger, le système, conçu par les équipes du groupe AREP, s’inscrit dans l’ambition du groupe SNCF d’installer 1000 MWc de capacités photovoltaïques d’ici la décennie 2030 sur ses réserves foncières. Cette ambition est portée par la filiale SNCF Renouvelables, créée fin 2023 pour satisfaire une partie, puis à plus long terme, la totalité des importants besoins en électricité du groupe SNCF, puisque 80 % des trains nationaux utilisent cette énergie. Baptisé SOLVEIG, en allusion aux « chemins du soleil » scandinaves, ce système inédit a été conçu pour alléger au maximum l’empreinte des installations solaires sur les sols et les milieux ferroviaires et valoriser le potentiel solaire des lignes non circulées.

Un premier test de six mois au technicentre d’Achères (78)

Il s’inscrit dans une série d’innovations et d’expérimentations dans le champ des énergies renouvelables, à différentes échelles (cadastre solaire avec l’application SolAREP, ombrières en gares, halles ferroviaires, abris de quai), toujours avec le souci de leur intégration architecturale et paysagère. Le prototype utilise des conteneurs ISO pour le transport de huit panneaux photovoltaïques vers les sites ferroviaires et permet une installation temporaire de génération d’énergie solaire. Son installation, rendue possible sans travaux, sans fondation et sans impact, repose sur une seule fondation : la voie. Depuis le 17 janvier 2025, le technicentre d’Achères (78) accueille le prototype SOLVEIG pour une durée de six mois. Si ce prototype confirme ses performances dans les conditions particulières du milieu ferroviaire, le système SOLVEIG pourra être déployé à large échelle sur les lignes non circulées, qui feront l’objet d’un cadastre établi par AREP, afin de répondre à un besoin ponctuel et local d’alimentation en énergie renouvelable, tel qu’un chantier de maintenance.

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