AuRA Digital Solaire : l’autoconsommation comme vecteur de compétitivité territoriale

Décarboner l’économie nécessite son électrification massive et les énergies renouvelables en constitueront la majeure partie. Quel que soit le mix énergétique en 2050, le solaire jouera un rôle prépondérant et l’autoconsommation sera incontournable. Point de vue d’AuRA Digital Solaire !

Pourquoi dans ce contexte ne voit-on pas une envolée de l’autoconsommation en France à l’instar de ce que l’on constate en Allemagne, en Italie, ou aux Pays Bas ? Parce que la réglementation est inadaptée et que de fausses idées continuent à circuler; levons les freins et les fake news, c’est un enjeu de compétitivité territoriale.

Non, l’autoconsommation n’est pas une solution d’appoint. En répondant simplement à 10% des besoins des industriels, des PME, des collectivités et des particuliers, l’autoconsommation solaire permettrait à elle seule d’atteindre les objectifs nationaux de photovoltaïque en France.

Oui, l’autoconsommation est un levier de rentabilité. Pour les entreprises, c’est un moyen de figer la facture énergétique devenue de plus en plus en plus volatile, de maitriser ses prix de revient, de répondre aux exigences de politiques bas carbone des donneurs d’ordre et des clients finaux, et de valoriser des actifs aujourd’hui stériles comme des friches industrielles, des toitures ou des parkings.

Non, l’autoconsommation n’est pas une usine à gaz. Le digital et l’intelligence de l’automatisation ont énormément progressé : en posant des solutions adaptées de monitoring et de pilotage, nous pouvons améliorer de 40% les taux d’autoconsommation ; par exemple, pour un particulier, en déclenchant automatiquement les équipements consommateurs même en son absence, afin qu’il puisse utiliser au maximum l’énergie solaire « gratuite » disponible.

Oui, il y a urgence à lever les freins qui pèsent encore sur l’autoconsommation :

· Obtenir une définition pragmatique et homogène de l’autoconsommation au sein des différents corpus réglementaires,

  • · Adapter les PLU trop restrictifs aux installations solaires,

· Intégrer les économies engendrées par l’autoconsommation dans les plans de financement et les ratios d’endettement des banques,

  • · Raccourcir drastiquement les délais de raccordement d’Enedis,

· Différencier les taxes et la TVA selon que l’énergie est autoconsommée ou vendue sur le réseau,

  • · Développer les outils pédagogiques permettant à l’usager de prendre conscience de l’électricité produite et consommée pour adapter ses usages et baisser sa consommation,
  • · Pousser à la réduction des coûts de raccordement en utilisant les potentiels de flexibilité existant du photovoltaïque.

Dans un contexte où l’acceptabilité des énergies renouvelables devient un sujet déterminant, la solution de centrales diffuses, de tailles adaptées aux usages des industriels, des particuliers, des collectivités ou des PME est une réponse dont on aurait tort de se priver. Les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre passeront par une démocratisation de l’autoconsommation solaire.

 

 

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