Arnaud Mine pilier du SER depuis sa création il y a 23 ans n’est plus administrateurdu syndicat à l’heure où la filière photovoltaïque se porte plutôt mieux avec une visibilité, un marché, de nouveaux enjeux à l’heure du changement d’échelle Les résultats sont là . Et pourtant.
« Quand on se présente, c’est pour être élu. Je ne l’ai pas été. Maintenant tout cela n’est pas très grave. Je n’en demeure pas moins attaché à la pratique syndicale. Le fait d’avoir été écarté est certainement un marqueur de mon indépendance d’esprit, de ma liberté de ton qui en agacent certains. Je n’ai jamais failli dans mes pratiques syndicales que j’ai menées en parallèle de la gouvernance de mon entreprise. J’ai toujours privilégié le bien collectif et recherché le consensus en disant parfois non à certaines gens. C’est peut-être ce qui en a braqué certains le jour de l’élection » précise Arnaud Mine.
Ce dernier ne s’est pas présenté à la présidence de SER-SOLER, un peu par manque d’envie et avec la sensation d’avoir fait le tour du sujet. « J’ai soutenu Xavier Daval qui a les compétences, l’enthousiasme et l’envie. J’ai confiance en Xavier et en ses valeurs morales » poursuit l’ancien président qui a reçu la légion d’honneur en juillet dernier. « Mon père était militaire. Je ne vois aucun héroïsme dans tout ça. J’ai juste fait mon boulot » conclut-il. UrbaSolar est toujours membre du bureau de SOLER. La voix d’Arnaud Mine devrait encore se faire entendre pour défendre l’énergie solaire