Après la France, la start up Cap Vert Energie va implanter ses centrales photovoltaïques à l’international et propose aux industriels de compléter leur production d’énergie à partir de moteurs diesel avec une centrale solaire. Le producteur d’énergie indépendant s’inscrit ainsi dans ce jeune marché qu’est l’hybride PV-DIESEL pour des sites industriels, s’ouvrant à l’international. Détails !
Cap Vert Energie signe son deuxième partenariat international avec IBITEK-Group (Casablanca), après SENEMECA (Dakar) en décembre 2014. Le pari était loin d’être gagné. Si l’hybridation solaire-diesel est déjà utilisée pour les petites installations comme l’alimentation de puits isolés ou des émetteurs télécom, il représente un nouveau marché pour les alimentations électriques de grande puissance comme celles des cimentiers, miniers ou encore des entreprises agroalimentaires. « L’enjeu pour nous était de lancer notre développement international sur le marché prometteur de l’hybride en capitalisant sur nos compétences et notre capacité d’innovation, toute en accélérant notre accès au marché dans des zones où nous ne sommes pas encore implantés. Les partenariats permettent cela », explique Pierre de Froidefond, associé fondateur de Cap Vert Energie.
Une dizaine de projets d’hybridation développés par Cap Vert Energie et ses partenaires
« SENEMECA et IBITEK-Group s’appuient sur leur forte implantation locale en Afrique Subsaharienne et Afrique du Nord et leur connaissance de la filière diesel. Cap Vert Energie apporte sa maîtrise de l’énergie solaire et l’ingénierie financière» précise Pierre de Froidefond. « Cette stratégie de partenariats nous permet de travailler dès aujourd’hui sur près d’une dizaine de projets d’hybridation pour des sites de 1 MWc à 15 MWc de puissance». Ces projets de centrales concernent des sites industriels isolés ou raccordés à des réseaux électriques peu établis, et donc dépendants d’une production d’électricité d’origine pétrolière.
Un triple intérêt pour les industriels
La centrale photovoltaïque couvre entre 25 et 60 % de l’énergie totale consommée par le site. « Pour ces sites industriels, le recours à ces solutions hybrides a un triple intérêt : elle améliore l’empreinte carbone en diminuant la consommation d’énergie fossile, elle augmente la compétitivité énergétique de l’industriel en réduisant sa facture, et elle l’affranchit en partie de l’aléa économique et logistique des approvisionnements en pétrole», précise le dirigeant. Et tout cela sans avoir besoin d’investir puisque le modèle économique de Cap Vert Energie est basé sur un contrat privé de vente de l’électricité sur des durées allant jusqu’à 20 ans.
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