Dans son discours de politique générale, le Premier Ministre a annoncé que 20 milliards d’euros seraient consacrés à la transition écologique dans le plan de relance. Il a également annoncé que la mise en œuvre de ce plan de relance s’appuierait massivement sur les territoires et les acteurs locaux avec une généralisation annoncée des contrats territoriaux de transition écologique.
AMORCE, principal réseau français de collectivités et d’acteurs locaux en faveur de la transition écologique, salue les orientations de Jean Castex qui vont dans le sens des propositions qu’elle soutient depuis plusieurs années. Elle s’engage à participer activement à cette accélération de la transition écologique dans et par les territoires.
Pour une transition écologique décentralisée
A l’origine de la généralisation des plans climat, ainsi que de nombreuses évolutions législatives et réglementaires afin de donner davantage de moyens aux collectivités pour mettre en œuvre la transition écologique au plus près des Français dans les domaine des déchets, de l’énergie et de l’eau, AMORCE a toujours défendu une transition écologique décentralisée s’appuyant sur le dynamisme et la diversité des territoires, mais également sur la mobilisation et l’adhésion essentielles des acteurs de terrain et des populations pour porter cette mutation de la société. Depuis de nombreuses années, AMORCE défend l’affectation massive d’une part de la fiscalité et des prélèvements écologiques (fiscalité carbone, TGAP déchets, redevances de l’eau) à l’accompagnement de la transition écologique auprès des citoyens tout en favorisant la création d’emplois et le développement économique local, comme cela a été plébiscité par le Premier Ministre Jean Castex dans son discours de politique générale.
Une bonne chose pour le développement des énergies renouvelables
C’est donc avec satisfaction qu’AMORCE accueille l’engagement du Premier Ministre de généraliser, d’ici fin 2021, des contrats de développement écologique (CDE) dans tous les territoires, avec un plan d’action et des objectifs chiffrés, dans lesquels l’État jouera un rôle d’accompagnateur et surtout de financeur. Si l’affectation massive à ces CDE généralisés de l’enveloppe supplémentaires de 20 milliards d’euros est bien confirmée, c’est la principale proposition portée, depuis longtemps, par AMORCE, et soutenue par la plupart des associations de collectivités locales françaises et plusieurs ONG, qui serait enfin satisfaite. Cette mesure permettrait d’accélérer dans les collectivités locales : la rénovation énergétique des bâtiments, le développement des énergies renouvelables, l’économie circulaire et le recyclage, la réduction déchets, la lutte contre la pollution plastique, la préservation quantitative et qualitative des ressources en eaux du pays, la lutte contre l’étalement urbain, les mobilités propre et alternatives et plus globalement la lutte contre dérèglement climatique et ses conséquences dans tous les territoires.