Le CNRS présente sur internet un épisode de sa série ‘Urbanisme Habitat Société » réalisé par Luc Ronat et produit par CNRS Images(2013). Ce document filmé d’un peu plus de six minutes permet de partir à la découverte du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS-CNRS) de Toulouse. Le bâtiment se nomme Adream, un acronyme plein de promesses « Architectures Dynamiques Reconfigurables pour systèmes Embarqués Autonomes et Mobiles ». Adream arbore en figure de proue une verrière photovoltaïque et ses toitures terrasses sont recouvertes de modules PV pour un total de puissance d’une centaine de kWc. Ce bâtiment solaire à énergie positive abrite un projet de recherche sur les Smarts Grids où l’homme cohabite avec des robots humanoïdes. Autour de deux fils conducteurs : l’intelligence et le rêve.
En France, l’habitat représente 45 % de la dépense énergétique globale et le quart du dioxyde de carbone rejeté dans l’atmosphère. D’où l’importance de trouver de nouvelles façons de produire et de gérer l’énergie nécessaire à ce gros consommateur. Dans un contexte de crise économique et de développement durable, les recherches se coordonnent pour tenter de mettre au point des bâtiments autosuffisants appelés « zéro énergie », voire à « énergie positive ». Tout au long de ce petit film bien monté, les interventions de Corinne Alonso et Bruno Estibals, chercheurs au Laboratoire ainsi que celles d’Alain Bayle, architecte du projet, expliquent les spécificités technologiques et les contradictions architecturales d’Adream et pourquoi cet immeuble au design empreint d’une grande modernité préfigure le bâtiment de demain. Il est à noter que le bureau d’études Tecsol a effectué la maîtrise d’Å“uvre de la partie dédiée au photovoltaïque. Adream, un rêve devenu réalité !
Habitat autosuffisant, l'exemple Adream par CNRS