La filière photovoltaïque française réunie pour proposer une vision collective structurante

Sous ce titre le Syndicat des Energies Renouvelables communique:

A l’heure où la filière est plongée dans l’incertitude et ses capacités industrielles mises en cause, les acteurs de la chaîne de valeur du photovoltaïque se sont réunis pour la première fois, sous l’égide du SER et de sa branche photovoltaïque, SOLER, pour définir ensemble un modèle de développement imbriquant l’amont et l’aval de la filière, qui devrait répondre aux préoccupations de la mission confiée par le gouvernement à Jean-Michel CHARPIN et à Claude TRINK.

Un séminaire s’est, en effet, tenu hier, réunissant l’ensemble des acteurs industriels de la filière. Aux côtés des grands groupes de l’énergie, ce sont 70 entreprises de taille intermédiaire et de PME, représentant tous les segments de la chaîne de valeur qui se sont rencontrées.

L’objectif du séminaire était de bâtir une vision industrielle commune et de constituer une boîte à outil permettant de maximiser pour la collectivité le retour sur investissement de la politique de soutien à un secteur qui présente un potentiel considérable de développement dans les prochaines années.

Durant cette journée, animée par Cap Gemini et constituée en ateliers autour de six thématiques centrales, ces entreprises, représentées pour la plupart par leurs dirigeants, ont échangé leurs expériences et leurs connaissances pour faire émerger une synergie entre les différents acteurs et une vision collective.

Les échanges ont été particulièrement denses sur la question centrale de la coordination entre les industriels de l’amont (semi-conducteurs, panneaux) et les acteurs de l’aval (développeurs, installateurs.). L’importance de l’innovation, permettant une réduction des coûts et une compétitivité accrue de l’industrie française, a été à de nombreuses reprises soulignée de même que la nécessité de se projeter à l’export à partir des compétences et de l’expertise acquise sur le marché national.

La constitution d’une boîte à outils a été évoquée par les différents groupes de travail : un label Produit « Made in France », un Fonds « vert » permettant de financer l’innovation, une plateforme industrielle commune portée par les opérateurs de l’aval, la mise en place de critères environnementaux.

Dans les prochaines semaines, le travail va se poursuivre pour concrétiser et expertiser la pertinence de ces propositions. Elles ont toutes pour objet de constituer un modèle de développement français cohérent sur toute la chaîne de valeur, maximisant la création d’emplois, compétitif et qui puisse se projeter à l’export.

Cette initiative du SER a renforcé la cohésion de tous les acteurs de la filière. A l’issue de la journée, André ANTOLONI a déclaré : « Nous mettrons à profit ces prochaines semaines pour défendre l’avenir de toutes les entreprises devant toutes les instances concernées.»

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